mercredi 30 juillet 2008

Entry 8

Cher journal,

Nous en avions encore pour trois jours jusqu’à la prochaine ville. Aucune attaque n’est venue perturber notre tranquillité. De mon côté, je n’ai pas fait grand-chose. Je n’ai pas évité François, mais c’était tout comme. Je ne me sauvais pas s’il venait me voir (j’avais toujours autant de plaisir à discuter avec lui), mais je n’allais pas non plus vers lui. Mes propres réactions me faisaient peur. Je ne savais pas comment je finirais par réagir si je passais trop de temps avec lui. Je me mettrais très probablement à rougir, à bafouiller et à détourner le regard s’il me regardait trop intensément. Et dieu sait qu’il avait l’art de le faire. Je ne savais pas non plus qu’elles étaient ses opinions quant à toute cette situation. Mieux valait donc de ne pas tenter le diable.

J’ai donc passé la plupart de nos arrêts dans mon coin, à jouer du violon ou encore à lire. Mes romans étaient bons, mais après les avoir lus quelques fois, je commençais à avoir hâte de retrouver la civilisation pour m’en acheter d’autres. Tiens, Maël vient vers moi. Restons sur nos gardes… Elle s’est assise à côté de moi et je me suis tassée un peu, rapprochant ma main de mon arme. Si jamais elle voulait me mordre encore, je serais prête à me défendre.
-Écoute, a-t-elle commencé, je voulais m’excuser. J’ai dû faire quelque chose de mal parce que tu m’as traité de folle, mais je ne m’en rappelle pas.
-Tu m’as mordue! Je voulais juste te healer!
-Oh. C’était avant ou après que la petite soit tombée?
-Euh… Je ne sais pas.
Ça change quoi de toute façon? Maël m’a expliqué que quand Sakurako était tombée, elle avait changé, comme si elle n’était plus consciente de ce qu’elle faisait. Alors si j’ai bien compris, la prochaine fois que Maël changera d’apparence, je devrai me tenir loin et ne pas essayer de la toucher? D’accord… Je ne suis pas totalement rassurée.
-Alors tu ne vas plus essayer de me mordre? lui aie-je demandé.
-Non!
-D’accord!
(Désolée de t’en avoir voulu.)

J’ai aussi eu droit à la visite de Sakurako.
-Tu pourrais me chanter quelque chose? m’a-t-elle demandé.
-Avec du violon?
-Oui!
-Tu es trop mignonne!
Pate, pate.
J’ai donc chanté pour elle tout en jouant du violon. Elle m’a écouté très attentivement. Elle est vraiment trop cute! J’ai une idée!
-Il faudrait qu’on se rejoue dans les cheveux, lui aie-je suggéré.
-D’accord!
J’ai donc laissé le violon de côté et j’ai sorti ma brosse. Sakurako semblait adorer ce genre d’activité, alors je l’ai laissé commencer.
-Écoute Leila, je voudrais que tu fasses attention à François. Il n’est pas très sympathique et je ne voudrais pas qu’il te fasse du mal.
-Il ne m’a jamais rien fait à moi et je ne pense pas qu’il me ferait du mal.
-Mais pourquoi tu es partie avec lui quand on s’est séparés?
-Parce qu’il fallait chercher Quentin.
-Mais nous aussi, on cherchait Quentin.
-…Ça a juste adonné comme ça.
(Pourquoi je suis partie avec lui déjà? Peut-être que je m’étais dit que ça irait plus vite si on était effectivement séparés. Je me souviens aussi qu’il n’avait aucune envie de voyager avec les autres. Comme sa compagnie ne me déplaisait pas, j’ai décidé de l’accompagner.)
-Je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose, a-t-elle continué.
-Tu es gentille, mais je suis une grande fille. Je pense que je vais m’en sortir.
-Ok.
(Elle est adorable. Je pense que c’est une première pour moi. Une fillette de quatorze ans qui tente de me mettre en garde contre un homme. Ne t’en fais pas pour moi Sakurako. Je ne cours aucun risque avec François, autre que celui de rougir plus souvent qu’autrement.)

Le reste du voyage s’est passé sans problème et nous sommes arrivés en vue de Darbish le soir du troisième jour. C’était une grande ville fortifiée et deux soldats en gardaient l’entrée. Ils avaient l’air plutôt minutieux. J’espère que nous n’aurons pas de problème à entrer. Nous n’en avons pas eu, mais ce fut de justesse. Les gardes nous ont demandé des papiers d’identité. Papiers d’identité? Euh… Depuis quand on a besoin de papiers d’identité pour entrer dans une ville? Quelqu’un a pensé à ça? C’est finalement Quentin qui nous a sauvés. Je ne sais pas quand elle a trouvé le temps de les faire, mais elle avait préparé des faux papiers pour tout le monde, faux papiers qui ont réussi à mystifier les gardes qui nous ont laissés entrer sans nous poser de questions. Pourquoi je m’appelle Lucy? Je comprends le principe qu’il ne faut pas utiliser nos vrais noms, mais Lucy? Au moins ce n’est pas Georgette.

Plusieurs dans le groupe avaient des achats à faire. J’en faisais partie, mais j’hésitais à les faire comme je ne savais pas si nous allions rester «longtemps» ici.
-Est-ce qu’on passe la nuit ici ou on repart tout de suite? aie-je demandé à François.
Il a regardé le ciel et a décidé que nous allions rester ici cette nuit.
-J’ai besoin de prendre l’air, m’a-t-il dit. Vous voulez venir?
-D’accord.
Ce n’est qu’après avoir accepté que j’ai réalisé l’ampleur de ma décision. Rien qu’à l’idée de rester seule avec François, j’en avais des palpitations. De bonnes palpitations, mais tout de même. Quand nous sommes arrivés près de l’auberge désignée par François, nous avons débarqué de nos chevaux et François a lancé ses rênes à Biloss en lui demandant (pour ne pas dire en lui ordonnant) de s’en occuper.
-Tu sais, a commencé Biloss, ce dont on a parlé, le respect…
Takeo est arrivé à ce moment-là et il a lancé ses rênes à Biloss sans rien dire.
-Tu vois? a dit François. Il y en a des pires que moi!
François a fini par s’excuser et dire «s’il vous plaît» à Biloss. Il n’avait pas l’air sincère du tout, mais il mérite des points pour l’effort. Il m’a ensuite tendu son bras et nous nous sommes éloignés.
-Merci pour les chevaux! aie-je crié à Biloss.
-De rien!

Je n’avais aucune idée de l’endroit où nous allions, alors je laissais François me guider. Je ne lui ai rien dit. Je ne faisais que l’observer à la dérobée. Quand il s’en apercevait, il me faisait un petit sourire en coin et moi je détournais le regard en souriant. Je pense qu’il me fait un peu trop d’effet. Je n’aurais peut-être pas dû le suivre.
-Je vais avoir quelques achats à faire, lui aie-je dit pendant que nous marchions.
-Oh, je vois.
(Il avait l’air déçu.)
-Quoi?
-Non, rien.
-Finissez votre phrase.
-Faire les boutiques n’est pas exactement le genre d’activités que j’ai envie de faire avec vous.
-Euh… Désolée d’avoir des trucs à m’acheter?
-Ça va…
Pourquoi il a l’air aussi déçu? C’est mal de vouloir s’acheter des choses?

François est aussi revenu sur le fait que j’étais plutôt indépendante et que je voulais payer toutes mes choses. Je l’avais toujours fait alors je ne voyais pas pourquoi j’arrêterais de le faire. François avait peut-être de bonnes intentions, mais je ne pouvais pas le laisser tout me payer. Entre recevoir des cadeaux et tout me faire payer par un homme que je connais à peine il y a un pas que je ne veux pas franchir. Je me sentirais beaucoup trop redevable envers lui, déjà que je me sens comme ça à cause de ce qu’il m’a payé jusqu’à maintenant. Nous avons fini par arriver jusqu’au port, où était amarrés plusieurs airships de différentes grosseurs et de différentes formes. C’était plutôt impressionnant comme spectacle, mais comme je n’y connaissais rien sur le sujet, je n’aurais pas pu dire s’il s’agissait de bons modèles ou pas.
-Vous voyez quelque chose qui vous plaît? m’a demandé François.
-Je ne m’y connais pas vraiment en airships.
-Vous n’avez jamais voyagé là-dedans?
-Pas vraiment…
-Pourquoi ne pas dire non?
-…Non.

Je dois tellement faire «petite provinciale qui ne sait rien de la vie» aux yeux de François. Je ne sais ni m’orienter, ni repérer des traces par terre et je ne connais absolument rien aux airships. Je connais plusieurs choses, mais rien qui ne me semble utile en ce moment.
-Ça va être ça, notre moyen de transport? lui aie-je demandé. Qu’est-ce qu’on va faire exactement?
-En louer un, en acheter un…
-Est-ce qu’on a assez d’argent pour ça? Parce que moi, je sais que je n’en ai pas assez.
-Est-ce que vous me faites confiance?
-Bien sûr.
-Alors ne vous en faites pas avec ça.
-…D’accord.
(Ça doit être le truc pas très honnête dont il parlait avec Biloss. Il vaut mieux que je n’insiste pas.)
-Si ça peut vous faire plaisir, je vous ferai payer votre chambre. Comme ça, vous conserverez votre indépendance.
-…D’accord.
(Il est sérieux ou il se fout de moi?)
-Dites-moi, a-t-il commencé, vous vous sentez redevable envers moi, n’est-ce pas?
-Oui…
-Il y a quelque chose que vous pourriez faire…
-Bien sûr, dites-le.
-…Non, laissez tomber. Je ne vois pas pourquoi vous accepteriez. Vous ne m’avez même pas permis de vous tutoyer.
-Finissez votre phrase.
-J’aimerais beaucoup vous embrasser.
-…Quoi?

Mon cœur a dû faire un quart de tour à ce moment-là. François… vient de me demander la permission de m’embrasser? J’ai été tellement surprise que je me suis mise à le regarder en bredouillant.
-Mais… Mais…
-Nous voyageons depuis trois jours et j’ai été incapable de détacher mon regard de votre bouche.
D’imaginer François qui fixait ma bouche, espérant qu’il pourrait m’embrasser, m’a fait devenir encore plus rouge. Je ne pensais pas qu’il s’intéressait à moi de cette façon. Je mentirais si je disais qu’il ne me plaisait pas, mais je dois quand même avouer que je n’avais jamais pensé à l’embrasser même si, maintenant qu’il me le proposait, cette idée me semblait plutôt tentante. Jamais de toute ma vie je n’avais vécu une telle situation et là, un gars super rourou me dit qu’il veut m’embrasser! Qu’est-ce que je fais? Pourquoi je n’ai jamais lu de livres sur ça? J’aurais su comment réagir. Là, tout ce que je sais, c’est que je lui plais et qu’il me plait aussi et que j’aurais bien envie de dire oui, mais en même temps j’ai peur.

-Vous voulez m’embrasser pour que je vous rembourse?
-Non. Je suis désolé si j’ai mal choisi le moment, mais j’y pense depuis longtemps.
-Je ne sais pas quoi dire… Ce n’est pas que ça ne m’est jamais arrivé, mais comme ça, oui. Ce n’est vraiment pas dans mes habitudes de vivre de genre de situations…
-Ça m’étonne. Les hommes doivent être vraiment idiots, parce que vous êtes une femme très belle et très attirante.
Oh mon dieu… Il me trouve attirante… Je sais que je me répète, mais jamais on ne m’avait dit quelque chose comme ça. Jamais je n’avais senti (ou plutôt remarqué) du désir dans les yeux d’un homme qui me regardait. Je sais que Logan me voulait et je suppose que je le voulais aussi, mais les émotions qui m’assaillaient à ce moment-là ne sont rien comparées à celles que je vis en cet instant. Ça serait comme comparer un feu de camp à un feu de forêt.

Plus j’y pensais et plus j’avais envie d’accepter, mais «l’après baiser» me faisait un peu beaucoup peur. Je sais que François a de l’expérience dans le domaine, mais pas moi. Je devrais clarifier la situation avant que mon silence ne lui laisse s’imaginer des choses.
-Écoutez… Comme j’ai dit, c’est la première fois que ce genre de situation m’arrive et…
(Seigneur… Comment fait-on pour dire à quelqu’un «tu me plais, mais je suis vierge et je ne pense pas que je pourrais faire "ça" avant le mariage»?)
-…et je ne suis pas assez idiote pour ne pas savoir que vous pouvez vous attendre à «autre chose» après un baiser et c’est ce «après» que je ne pense pas pouvoir faire…
-Je vois… Et vous pensez que vais vous sauter dessus parce que je vous ai embrassée?
-Je ne sais pas…
-Je ne nierai pas que l’après m’intéresse, mais si c’était tout ce qui m’intéressait, pensez-vous que j’y mettrais autant d’efforts?
-Je suppose que non…
-Je ne suis pas intéressé par les histoires d’un soir et puis vous savez qu’avec la vie que je mène, je peux mourir n’importe quand. Mon repas de ce soir pourrait être mon dernier.
-Ça serait bien que ça n’arrive pas.
-Je suis heureux de vous l’entendre dire. Et puis, mourir célibataire, ça serait…
-Triste.
-Triste.

Ce fut un beau moment de complicité, que nous pensions la même chose, mais ça ne réglait pas mon problème.
-…Mais d’où je viens, je n’ai pas été élevée comme ça…
-Vous voulez dire que d’où vous venez on vous montre comment ça marche?
-…Non! Je voulais juste dire que j’ai été élevée dans l’esprit qu’on ne fait pas «ça» avant le mariage… et seigneur… Pourquoi je parle de ça?
-Je ne sais pas, mais ça ne me déplaît pas.
-Je dois être rouge tomate…
-Je trouve ça mignon.
-…
(Moi je trouve juste ça gênant.)
-Si je vous passais la bague au doigt maintenant, si j’écrivais mon vrai nom dans un registre, ça signerait mon arrêt de mort. Et c’est la même chose pour vous Leila. Vous nous connaissez alors votre vie est aussi en danger. Et si je signais un autre nom, ça ferait faux.
-C’est vrai…
-Je suis désolé si vous pensez qu’une bague vous sauverait d’une vie de débauche, mais c’est tout ce que je peux vous offrir.
-Une vie de débauche?
François a éclaté de rire. Quoi? C’est toi qui viens de sous-entendre que tu veux m’offrir une vie de débauche.
-Vous savez, a-t-il continué, on n’est pas obligé d’avoir une bague pour être marié. Il peut y avoir une communion par la nature.
-…Je suppose…
Je pense que je comprends. Si deux personnes s’entendent assez bien sur tous les plans, c’est comme si elles étaient mariées même s’il n’y a pas eu de cérémonie officielle. Si la communion entre les deux âmes, entre… les deux corps est assez bonne, au diable tout le reste. C’est bien ça? C’est logique, mais n’empêche que je ne pouvais pas discarder (ça se peut comme mot?) les croyances que j’avais accumulées au cours de ma vie juste parce que j’étais tentée de le faire. C’était comme si François me demandait de faire une croix sur ma vie d’avant pour en commencer une nouvelle, légèrement beaucoup plus libertine que l’ancienne. Je suis désolée, mais je ne suis pas prête à ça et je ne sais pas si je le serai un jour.

Je crois que jamais je ne m’étais sentie aussi gênée… et nerveuse… et heureuse… et énervée… Il y avait aussi ce petit quelque chose que je n’arrivais pas à identifier, ce petit quelque chose qui décuplait mes réactions. Mon cœur battait si vite, beaucoup plus vite que si j’avais été simplement nerveuse, mes mains étaient moites, j’avais des papillons dans l’estomac et aussi… I felt… you know… «like that»… down there. Mon corps réagissait aux paroles de François comme il n’avait jamais réagi. Jamais je ne m’étais sentie comme ça, pas même avec Logan. Everything felt more intense with François, I felt drawn to him. I wanted to accept his demand, but I was scared. I felt like I was standing on the edge of a cliff and someone, in this case François, was telling me to jump and that everything was going to be okay. I trust him, but I don’t know what’s going to happen once I take that jump. That unknown really scares me. That’s why I couldn’t let him kiss me… even though I wanted to.

François a fini par comprendre que je ne lui céderais pas. Je suis désolée si je te déçois, mais je ne suis pas prête à ça. Enfin… Ce n’est pas tant le baiser (ça, ça me rend nerveuse plus qu’autre chose) qui me fait peur, mais ce qui risque de suivre. J’ai peur de me faire emporter par les événements, de me laisser submerger par mes émotions et d’avoir ensuite des regrets. Et je ne voudrais pas avoir de regrets en ce qui nous concerne.
-Allons donc vous acheter… je veux dire vous faire dépenser, m’a dit François en me tendant son bras.
J’ai passé mon bras autour du sien, mais l’émotion n’était plus la même. J’avais l’impression d’avoir «abîmé» notre relation. Je voudrais être certaine qu’il comprenne bien les raisons de mon refus. Nous nous sommes arrêtés dans un magasin général où j’ai acheté quelques rations et un oreiller. Pourquoi un oreiller? Ça ne me dérangeait pas que François me prête sa couverture, mais comme il a dit, je préférais rester indépendante. Il ne serait pas nécessairement toujours là pour moi alors je ne voulais pas trop dépendre de lui. Comme je n’avais plus aucun achat à faire, nous sommes retournés à l’auberge. Nous sommes arrivés devant…
-Écoutez, je ne voudrais pas que vous vous sentiez insulté que j’ai refusé que vous m’achetiez des choses… ou parce que j’ai refusé votre proposition…
-Ça va…
Il m’a ouvert la porte pour que je passe en premier.
-J’attendrai, m’a-t-il dit tandis que je passais devant lui.
-Ce n’est pas que je n’en ai pas envie, mais…, aie-je marmonné tout bas.

Comment je vais me sortir de tout ça? Est-ce que j’en ai vraiment envie de toute façon? Plus ou moins. I should talk to him, tell him how I feel about everything and what I really think about his proposition. I wouldn’t want his feelings to get hurt because I’m so hesitant. After everything that he’s done for me, he deserves a little honesty. Now... How the hell am I going to tell him that? Do you think I can find books on the subject?


5 bisou:

Quentin a dit…

Juste un truc:

Bouhahahahahahahahaha! lol

J'ai tellement hate a la suiteé ^^

Lyra a dit…

Muuu... T'es evil!Je te hais! En fait, non, pas du tout.

Et moi aussi j'ai super hâte à la suite!!! Le baiser s'en vient tellement!!

Eos / Michael a dit…

euh, d'après moi, il n'y a pas que le baiser qui s'en vient

Saï a dit…

Oh my sweet jumping jellyfish with a baseball bat. Ça c'est ce qu'on appelle de l'excitation 0_o

Non mais il l'a trop dans sa poche c'est ahurissant.

Mais si elle est heureuse, tant mieux!

Lyra a dit…

Ça je sais, qu'il n'y aura sans doute pas qu'un baiser, mais s'il va trop vite, il va quand même se faire revirer de bord (même si elle le trouve de son goût).

Ça vient d'où «Oh my sweet jumping jellyfish with a baseball bat»? C'est assez perturbant comme phrase.

C vrai qu'il l'a trop dans sa poche, mais elle est trop innocente: elle s'en rendra jamais compte.