mardi 12 août 2008

Entry 9

Cher journal,

Je me demandais bien comment je réagirais à la prochaine discussion que nous aurions. Qu’est-ce que je ferai la prochaine fois qu’il me demandera pour m’embrasser? En fait, je sais ce que je ferai : je dirai oui. Mais j’ai peur que mon oui ouvre la porte à autre chose et que je ne puisse pas dire non à cet «autre chose». Je ne veux pas me transformer en fille facile. Mais peut-être que je le suis déjà...? Est-ce que je suis une fille facile pour avoir autant envie de l’embrasser? Et si je l…
-Vous voulez un verre avant de monter? m’a-t-il demandé, me sortant de ma rêverie.
-…Pourquoi pas?
Je suis allée m’assoir et il est allé au bar chercher nos consommations.
-Tu veux un verre de lait chaud? a-t-il demandé à Sakurako, qui était assise à une autre table.
Elle a fait signe que oui.

François est revenu avec nos verres, mais quand Sakurako a voulu boire, il a mis sa main sur le dessus du verre. Il voulait qu’elle lui dise merci.
-Ben là! C’est parce que j’ai soif! Je veux mon lait!
Je trouve Sakurako mignonne comme tout et j’adore m’occuper d’elle, mais ses manières laissent à désirer. S’il vous plaît et merci sont à la portée de tout le monde er si elle ne prend pas la peine de le dire, c’est un grand manque de savoir vivre. Elle a fini par dire merci et nous a ensuite révélé qu’elle s’inquiétait pour Maël.
-Pourquoi tu ne vas pas te coucher? lui a demandé François.
-À chaque fois que je suis allée me coucher, il s’est passé quelque chose! Alors je ne vais pas me coucher toute seule!
-Ok… Une petite de quatorze ans qui s’inquiète pour une guerrière… C’est comme un employeur qui s’inquiète pour son bodyguard…
Je dois avouer que je suis d’accord avec François. C’est comme quand elle m’a mise en garde contre François. J’ai trouvé ça mignon, mais un peu inutile. Je suis une grande fille et Maël aussi.

Sakurako avait envie d’aller en ville pour chercher Maël. J’ai essayé de la convaincre de ne pas le faire, car je ne trouvais pas que c’était une bonne idée pour une fillette de son âge de s’aventurer toute seule dans une ville inconnue. Elle avait beau dire que maintenant elle avait le sens de l’orientation, ça ne me rassurait pas. Elle a fait mine d’accepter de rester à l’auberge, mais comme a dit François, quand un enfant ne dit rien, on peut être sûr qu’il ira faire ce qu’il veut faire quand même. Et comme de fait, elle est sortie dehors peu après. Ce n’est pas prudent… Même si elle avait l’air capable de se défendre, c’était une enfant et je m’inquiétais pour elle.
-Vous vous inquiétez? m’a demandé François.
-…Quoi?
-Moi, la porte, moi, la porte… Vous voulez aller la chercher?
-…Oui.
Je m’en voulais presque de dire oui, parce que j’avais envie de passer un peu de temps avec François, mais d’un autre côté…
-Je reviens.

François est monté à l’étage et est revenu s’assoir peu après. Takeo l’a suivi de près. Il s’est dirigé vers la sortie, mais s’est arrêté quand il a vu que François restait assis.
-Tu as dit que la petite avait disparu. Tu viens la chercher?
Ça n’avait pas l’air de plaire à François, mais il a tout de même dit oui. Alors c’est ça qu’il a été faire? Dire à Takeo que Sakurako avait disparu pour qu’il la chercher à sa place, lui permettant ainsi de rester avec moi et que je cesse de m’inquiéter? C’est sweet. Un peu tordu, mais sweet. Nous sommes donc sortis tous les trois, Takeo partant d’un côté et nous de l’autre. Quand nous avons tourné le coin, François a regardé où Takeo était rendu, mais ce dernier était simplement resté devant l’auberge.
-Il est plus intelligent que je le croyais…
François aurait voulu que nous rentrions à l’auberge par la porte de derrière, mais j’ai réussi à le convaincre de chercher Sakurako. Nous n’avions fait que quelques pas quand nous l’avons vue voler au-dessus de nous et rentrer dans l’auberge par une des fenêtres. J’étais rassurée, alors nous avons pu retourner à l’intérieur.

Sirotant notre vin blanc, nous nous regardions, le plus souvent en silence, mais parfois en discutant de tout et de rien, de tout sauf du sujet qui nous préoccupait. C’était très agréable comme moment, mais je me suis encore sentie super gênée. Quand il me regardait droit dans les yeux, je ne pouvais m’empêcher de rougir. Je ne sais pas si c’était son but, mais c’est comme ça que je réagissais. C’était comme si, d’un simple regard, il cherchait à me faire comprendre à quel point il me voulait. J’aurais pu passer des heures comme ça, mais notre tranquillité a encore été interrompue. Le reste du groupe est revenu, traînant cinq enfants avec eux : deux drows, un elfe et deux humains.
-On va devoir partir vite! a dit Biloss.
-Pourquoi? lui a demandé François.
-Il y a trois gars morts dans la rue! a répondu Kikuchi.
-J’ai un alibi! a ajouté Biloss.
-Son scarabée les a mangés! a dit Kikuchi.
Quoi? Le scarabée de Biloss a mangé trois gars qui étaient des vendeurs d’esclaves et ils ont pu sauver ces enfants?

Je dois admettre qu’ils étaient mignons comme tout (à part la petite drow avec ses airs de «vous êtes tous des races inférieures», mais nous ne pouvions pas les garder avec nous. Nous étions assez en danger comme ça sans avoir en plus à nous occuper de petits orphelins. C’était une chose de consciemment risquer nos vies, mais nous ne pouvions pas faire de même avec ces enfants. Les enfants ayant tous besoin de sommeil, Quentin a décidé de les emmener avec elle, excepté les deux petits drows, qui sont paris avec Sakurako, Maël et Kikuchi, qui semblait avoir été désigné comme nouvel esclave de la drow. Bonne chance avec ça. Quand tout le monde fut parti, je n’ai pas pu m’empêcher de soupirer.
-Finalement!
Est-ce vraiment trop demander que de passer un moment en agréable compagnie sans interruption?
-Tenez, m’a dit François en me tendant quelque chose.
C’était un roman Harlequin.
-Nous n’avons pas eu le temps de passer à une librairie aujourd’hui, a-t-il ajouté.
(C’est donc ben trop sweet!)
-Merci beaucoup. C’est vraiment très gentil.
-Il est à ma sœur, alors on s’entend que c’est un prêt?
-Bien sûr.
(Il est trop sweet! Il a emprunté un livre à sa sœur parce qu’il sait à quel point j’aime lire.)
-Vous voulez avoir un extra avec ça?
-…D’accord…
(J’étais très intriguée.)
-Imaginez le visage de ma sœur que je le lui ai emprunté.
-…Pfft!
Je n’ai pas pu m’empêcher de lui rire au visage. C’est juste que… Imaginer le visage de Quentin à ce moment-là. Elle devait tellement se demander à quoi son frère pensait. Je n’imagine pas non plus François lire ce genre de chose.
-Je peux vous le laisser, si vous voulez le lire…
-Non merci. J’ai ouvert une fois un livre comme ça : plus jamais. Je ne comprendrai jamais comment vous faites pour aimer ça.
-On est des filles : on aime les trucs romantiques.

J’ai serré le livre dans mon sac et nous avons continué de siroter notre vin, lui me fixant très intensément et moi rougissant sous le poids de son regard. J’aurais pu restée là des heures, mais au bout d’un certain temps, trop peu de temps à mon goût, nous avons encore été interrompus, par Quentin. Elle a dit à son frère que la petite fille lui avait dit qu’ils n’étaient pas les seuls. Il y avait entre les deux villes, plus précisément sous les deux villes, un réseau d’esclavage. J’ai été tellement touchée par la manière dont elle a expliqué la situation que j’ai tout de suite eu envie d’aider ces pauvres enfants. Quand je me suis aussi mise à faire des yeux de chiens battus à François, il a eu l’air très découragé par moi aussi. Nous n’y pouvons rien. Nous sommes des filles et nous ne pouvons pas résister à l’appel de chibis mignons comme tout qui sont en danger.

Quand Quentin est repartie, François m’a demandé si je voulais aller avec sa sœur.
-…Oui, je crois. À moins que vous ayez besoin d’aide pour votre… truc tout à fait honnête et légal pour nous trouver un airship…?
-…«Truc tout à fait honnête et légal»?
-…Oui. Vous avez besoin d’aide?
-J’ai déjà un aide et s’il ne veut pas, je vais lui forcer la main.
-D’accord.
-Il est inutile de vous demander d’être prudente?
-Je ne suis pas suicidaire, alors oui, je serai prudente. Vous ferez attention aussi?
-Je fais toujours attention.
-Bien.
(Je ne voudrais pas qu’il vous arrive quelque chose.)
Il ne restait plus beaucoup de vin dans nos verres, mais il en restait tout de même assez pour que nous en buvions en nous regardant yeux dans les yeux. Du coin de l’œil, j’ai vu Biloss descendre, mais il est allé s’assoir à une autre table après avoir fait un signe de tête à François. Enfin, quelqu’un qui a compris!
-Vous voulez un autre verre avant d’aller vous coucher?
(Moi avec deux verres de vin dans le corps? Pas une bonne idée.)
-Non, mais tout cette agitation ne me donne pas envie de dormir.
-Il faudrait quand même vous coucher.
-C’est vrai. Je vais donc aller réserver une chambre auprès de… l’aubergiste au quotient intellectuel très bas.
François m’a accompagnée pour support moral et je lui en suis très reconnaissante. Je sais que c’est mal de juger les gens sans les connaître, mais l’esprit de cet homme-là semblait être à des milliers de lieux d’ici et ce n’était pas à son avantage. J’ai pris une chambre au rez-de-chaussée avec accès aux bains publics. J’aurais de loin préféré un bain privé dans ma chambre, mais il en coûtait 2 po et 1 pa de plus pour un bain et un repas. Je me suis donc dit : Tant pis! Quand j’aurai faim, je prendrai une de mes rations et j’irai me laver dans les bains publics. Je n’ai plus beaucoup d’argent, alors je dois économiser comme je peux.


Après que l’aubergiste quotient intellectuel un peu beaucoup plus bas que la moyenne m’eut donné ma clé, François m’a raccompagnée jusqu’à ma chambre. Je suis contente qu’il l’ait fait. Après ma rencontre avec l’aubergiste, une présence rassurante à mes côtés me faisait du bien.
-Bonne nuit.
-Bonne nuit.
François me regardait toujours aussi intensément. Autant son regard me plaisait, autant il me mettait mal à l’aise, dans le sens que j’avais l’impression que si je le fixais plus longtemps, j’allais m’y perdre. Mieux valait que je rentre tout de suite dans ma chambre avant que… quoi que ce soit ne se passe. J’ai mis ma clé dans la serrure, j’ai tourné la poignée et j’ai entrouvert la porte, avec la ferme intention de ne pas ressortir de la pièce avant demain matin.

Je n’ai pas eu le temps de faire un pas que François accotait sa main sur le cadre de porte, me bloquant le chemin avec son bras.
-…Quoi?
Je ne sais pas pourquoi je lui ai demandé ça, parce que je savais ce qui s’en venait. Comment aurais-je pu ignorer ses intentions? J’avais remarqué comment il m’avait regardée toute la soirée, comment il me regardait en ce moment même et il n’aurait pas pu être plus clair dans ses projets envers moi. Mais la situation me rendait si nerveuse que je me sentais prête à dire n’importe quoi pour ne pas penser à ce qui s’en venait. N’importe quoi plutôt que ce silence légèrement embarrassant, car je sentais les tensions s’accumuler. François n’a pas répondu à ma question. Il a posé ses mains sur mes joues, a levé mon visage vers le sien et il s’est penché vers moi. Quand ses lèvres ont touché les miennes, j’ai fermé mes yeux. Je ne sais plus si ça a duré quelques secondes ou une éternité. J’ai perdu toute notion du temps. J’étais seulement consciente de ses lèvres contre les miennes, de la chaleur et de la douceur de ses mains sur mes joues.

Quand il s’est éloigné, je n’ai pu rien faire d’autre que le regarder sans rien dire. Tout ce que j’avais envie de lui dire, c’était : Quoi? C’est déjà fini? J’aurais voulu que ce baiser se poursuive un peu… beaucoup plus longtemps.
-Bonne nuit, m’a-t-il souhaité.
-Bonne nuit.
Ses mains glissant doucement sur mon visage, il a reculé pour que je puisse entrer dans ma chambre. J’ai continué de le regarder pendant quelques secondes. Rourou… Quand j’ai finalement repris mes esprits, je me suis retournée vers ma chambre. Je n’ai pas eu le temps cette fois-ci non plus d’y entrer. J’ai posé ma main sur la poignée quand j’ai senti les mains de François se poser sur mes épaules et me retourner dos à la porte. J’ai à peine eu le temps d’ouvrir la bouche pour lui demander ce qu’il se passait qu’il me serrait contre lui et m’embrassait passionnément.Ce n’était pas un bec. C’était un véritable baiser. Je m’étais déjà préparée à le repousser s’il se montrait aussi entreprenant (je n’avais jamais reçu de french kiss et je ne pensais pas être prête à ça), mais dès que sa bouche s’est emparée de mes lèvres entrouvertes, j’ai perdu toute volonté. J’avais aussi peur, mais pour la première fois de ma vie, ma peur ne m’empêchait pas d’aller vers l’inconnu. Je n’avais jamais rien vécu d’aussi exaltant, passionné et excitant de toute mon existence, de la façon qu’il m’embrassait à la manière dont il me serrait contre lui et j’avais envie d’aller de l’avant. Je craignais que mon inexpérience ne l’agace et qu’il me repousse, mais il faut croire que ce n’était pas le cas, parce qu’il ne m’a pas lâchée. Je l’ai donc laissé faire, essayant de mon mieux de répondre à son étreinte et à son baiser.

Quand il a enserré mon dos de ses mains pour me coller un peu plus contre lui, j’ai posé mes mains sur son torse et je me suis accrochée à son chandail. Si je le lâchais, je tomberais probablement par terre. Toutes les émotions qui m’avaient envahie jusqu’à maintenant semblaient multipliées par dix. S’il avait eu le malheur de me murmurer quelque chose à l’oreille (dieu que j’aime sa voix), mes jambes seraient sans aucun doute devenues molles comme du coton. Quand ses lèvres se sont faites plus insistantes, comme s’il cherchait à me goûter, j’ai naturellement ouvert ma bouche plus grande pour le laisser faire et répondre encore plus à ce baiser qui était en train de me faire perdre la tête. Par contre, quand j’ai senti sa langue dans ma bouche, j’ai un peu paniqué. Je ne m’étais jamais fait embrasser comme ça et je ne savais pas du tout ce que je devais faire. Mais François y est allé étape par étape, si doucement, que j’ai bien vite cessé d’avoir peur. Sa langue glissait sur la mienne, l’entourait, la caressait… C’était si nouveau, mais pourtant si excitant que je me suis bien vite mise à faire la même chose. Je voulais qu’il se sente aussi bien que moi je me sentais. Je me suis sentie bien maladroite, mais au moins j’ai essayé. Mais ce n’est pas trop grave, n’est-ce pas? Avec de la pratique…

Quand le baiser s’est terminé, je suis restée accrochée après son chandail. C’était ça ou je m’effondrais par terre en disant tout simplement : wow… J’ai laissé ma respiration et les battements de mon cœur revenir à la normale et seulement ensuite j’ai osé croiser son regard. Je me suis tout de suite remise à rougir. Please stop looking at me like that. It just makes me blush and weak in the knees.
-Je suis désolé, s’est-il excusé.
(Il semblait désolé de s’être laissé emporter par ses émotions. Il ne faut pas. En tout cas, moi je ne le suis pas.)
-Ça va, il n’y a pas de problème, lui aie-je répondu.
-Vraiment?
(J’ai eu l’impression que de ma réponse pouvait dépendre la suite des événements.)
-Bien sûr… S’il y avait eu un problème, je l’aurais… déjà dit… non?
-…
Je m’attendais à ce qu’il me réponde peut-être un truc du genre «c’est vrai, vous avez raison», mais au lieu de ça, il m’a de nouveau embrassée. Cette fois-là, je ne me suis pas posée de questions et j’ai tout de suite répondu à son baiser. J’avais raison quand je disais qu’avec de la pratique… C’était notre deuxième (techniquement notre troisième) baiser et déjà je sentais que ça se passait mieux. J’ai même osé faire remonter mes mains jusqu’à son cou. Peut-être que la prochaine fois, j’oserai passer mes bras autour de son cou pour me rapprocher un peu plus…?

Toute bonne chose a une fin et j’ai dû me résoudre à le lâcher. S’il restait là, nous passerions le restant de la nuit à nous embrasser et aussi pénible que c’était pour moi de l’admettre, nous ne pouvions pas. Avec la journée qui nous attendait demain, nous avions besoin de sommeil. Je me suis donc accotée sur le cadre de porte et je l’ai regardé partir.
-Au moins maintenant, m’a-t-il dit en s’éloignant, s’il arrive quelque chose ou que nous sommes séparés, je n’aurai pas de regret. Ou presque…
-Pourquoi «ou presque»?
-Nous avons une discussion à terminer vous et moi…
-…
Une discussion? À propos de… Quand j’ai compris à quoi il faisait allusion, je suis devenue rouge tomate et j’ai baissé les yeux. Pourquoi a-t-il fallu que j’aborde le sujet en premier lieu? Je sais que nous ne pouvons pas l’éviter, car il faut absolument clarifier les choses si nous voulons continuer dans cette direction, mais que pourrions-nous dire de plus là-dessus? Ça va juste me gêner plus qu’autre chose d’en parler encore.

J’ai gardé mon regard fixé sur lui jusqu’à ce que je ne le voie plus et je suis finalement rentrée dans ma chambre. J’avais prévu de prendre mon bain ce soir, mais en m’assoyant sur mon lit, je me suis sentie vidée de toute mon énergie. Mon regard était perdu dans le vide et mes doigts passaient et repassaient sur mes lèvres, comme pour essayer de me rappeler la sensation des baisers de François. Je devrais arrêter d’y penser, il faut que je dorme. Mais plus je me disais ça et plus j’y pensais. Quand j’ai compris que je n’arriverais pas à trouver le sommeil, j’ai sorti de mon sac le Harlequin de Quentin que François m’avait prêté et je l’ai lu d’une traite. Ce n’est qu’après que je me suis finalement étendue sur mon lit pour essayer de dormir. Mais encore là, je ne faisais que penser aux baisers de François et à toutes les émotions qui m’avaient assaillie. Quand j’ai vu le soleil se lever par la fenêtre, je n’aurais pas pu dire si j’avais dormi et rêvé de François ou si j’étais restée éveillée en pensant à François et en me disant qu’il fallait que je dorme. J’espère que je ne causerai pas de problème lors de notre mission. But first things first. D’abord un bain pour me réveiller et ensuite, j’irai voir François. J’ai deux, ou plutôt trois petites choses à lui demander avant que nous ne nous séparions.

2 bisou:

Quentin a dit…

Pauvre eux; non , mais, faut-tu être pas chanceux d'avoir autant de monde aussi tard dans une salle a manger d'Auberge?! lol

Et pour le reste, au moins elle se rend compte a un certain degré qu'il veux... hum... quelque chose. lol

Lyra a dit…

Bien sûr qu'elle s'en rend compte, mais même si elle le sait, s'il lui disait carré «je veux coucher avec toi», elle courrait sans doute se cacher dans sa chambre! Mais il fait exactement ce qu'il faut, c-à-d y aller lentement. Qui sait? Elle va peut-être (probablement) succomber? Mais ça ne sera pas pour tout de suite!