mardi 24 juin 2014

Ce n'est pas une bonne idée...

Finalement, nous somme partis de ce foutu manoir. Mais ça ne veut pas dire que la situation se soit améliorée. Au contraire, je pense qu’elle va empirer.

D’abord, il y a eu la soirée merdique avec une visite du charmant maître des lieux. Mis à part le fait que j’ai eu l’occasion de discuter en elfique (ce qui ne m’arrive que très rarement), je n’ai trouvé aucun point positif à cette discussion. Il était prétentieux et profondément antipathique avec son attitude de «je suis hot, je suis meilleur que toi et tu n’es qu’une petite merde conne et stupide». J’aurais vraiment aimé le tabasser, mais même moi je n’étais pas assez stupide pour essayer de m’en prendre à quelqu’un d’aussi puissant.

Ensuite, le crémage sur le gâteau, ce fut le souper. Le seul point qui aurait pu être positif c’est quand Omaley a traité Ipsilone de «dumb bird». C’est un arcadien? Ipsilone aurait pu dire que ce n’était pas de mes affaires (ce qui était vrai). Ou encore, Omaley aurait pu simplement me dire non, sans plus d’explication. Mais non! Il a fallu qu’il se mette à rire comme si je venais de dire la chose la plus stupide du monde. C’est ça votre fun? Vous moquer de vos invités quand vous savez qu’ils ne peuvent rien faire? That’s your hobby, to prey on the little people?

Omaley a dit qu’il attendait des personnes qui allaient venir chercher son artefact. C’est vrai que nous en cherchons (Quoi? Ne me regardez pas comme ça! Vous ne m’aviez pas demandé ça!), mais nous ne sommes ici que pour une carte.

L’artefact en question était pour la magie de mage (Nous sommes un peu en manque de ça en ce moment. Le dernier que nous avons eu, nous l’avons un peu laissé derrière. Ne me regardez pas comme ça! C’était sa décision!), pas pour la magie merdique… euh bardique, sans paraître désolé le moins du monde de m’avoir insultée une fois de plus. Mais va donc te faire voir! Ce n’est pas parce que je suis une barde et non une mage que je ne vaux rien du tout. J’en ai vraiment assez des gens qui passent leur temps à me rabaisser!

Omaley a d’abord dit qu’il nous fournirait un carrosse pour nous emmener là où nous le désirions (Alors nous pourrions rapidement retrouver le reste du groupe? Cool.), puis qu’il allait faire venir la moitié du groupe qui manquait (Vous savez, la moitié qui n’est pas complètement attardée!). Why don’t you just die…?

Ensuite, Omaley est parti en disant qu’il allait s’occuper de la princesse. Bien sûr qu’il faut s’occuper de Nell! C’est une princesse! Ce n’est pas comme la bande de non-mages/non-sang-royal d’attardés que nous sommes, n’est-ce pas? We’re not important so it doesn’t matter if you insult us or boss us around! Après, il a osé me demander (à ce point-là, «exigé» serait plutôt le terme exact) d’apprendre l’elfique à Sara. Va donc te faire voir encore. Je veux bien apprendre l’elfique à Sara si elle me le demande, mais je ne ferai rien pour toi!

Kilian ne comprenait pas pourquoi j’étais fâchée. Lui acceptait très bien son état de nullitude et voulait s’améliorer. Tu ne comprends donc pas qu’il ne s’agit pas d’être nul ou pas, ni d’accepter ce que le sac à puces a dit? Ses remarques n’avaient rien de constructives. Elles étaient purement et simplement méchantes et j’en ai plus qu’assez que tous ceux que je rencontre ces temps-ci me traitent comme ça. Pour Killian, au moins ça ne concernait pas Nell. Est-ce que tu te rends compte que tu es en train de dire que ça nous concernait nous et/ou que tu te foutais que ça nous concernait?
-Tu veux t’améliorer?
-Oui, mais pas pour lui!
-Comment tu veux qu’elle s’améliore? Elle ne contrôle même pas sa magie!
-…
Tu ne dis rien depuis le début et il a fallu que tu ouvres la bouche pour dire ça? Si ma magie fait des freegames, c’est à cause de toi! Je ne t’aimais déjà pas beaucoup, mais là, je commence franchement à te détester! J’ai dû me retenir de toutes mes forces pour ne pas lui sauter dessus et le tabasser à mort.

Au beau milieu de la nuit, je me suis fait réveiller par Ipsilone qui criait «minette» à tue-tête dans le corridor. Mais ta gueule! Il s’est arrêté quelques instants, puis il a recommencé. C’en était trop pour moi, alors je suis sortie avec un vase et je lui ai lancé derrière la tête. Il est tombé inconscient. Enfin la paix!

17-19 juillet
Mais quand allons-nous partir d’ici…?

Je n’ai pas fait grand-chose de ces trois jours.

J’ai appris l’elfique à Sara (Parce qu’elle me l’a demandé, pas parce que «minette» l’avait exigé.

Nous ne trouvions pas Nell, alors j’ai envoyé Sara voir Omaley pendant que je demandais à Kilian. Il m’a répondu qu’elle étudiait. Et…? Tu ne te poses pas plus de questions que ça? Il préférait qu’elle soit dans un endroit où elle ne serait pas dérangée. Bien sûr, le reste on s’en fout…

Je retournais à ma chambre quand Sara est arrivée. Elle avait un message de la part d’Omaley : je faisais honte à ma famille. Une Wind ne devrait pas se cacher dans sa chambre. Mais va te faire foutre! Pour qui te prends-tu pour me dire que je fais honte à ma famille?! Tu ne me connais pas! Tu n’as aucune idée de ce que j’ai pu traverser pour agir ainsi! Mais Nell va bien! Don’t shoot the messenger… Don’t shoot the messenger… Merci Sara...

Je n’ai pas eu la paix très longtemps. Omaley est venu m’emmerder. Qu’est-ce que tu veux? Parler? Vas-y… Je ne sais pas vivre, mais je ne suis pas vulgaire? C’est ça que tu es venu me dire? Ne te gêne surtout pas, entre dans ma chambre sans y avoir été invité. Il est allé s’assoir et il a attendu. Tu voulais parler, mais tu ne dis rien et tu te contentes de rester devant moi à tenir ton petit bout de papier? Dis ce que tu as à dire et fous le camp!
-Apparemment, je me suis trompé.
-…
Il est ensuite parti. Euh, ok… Au moins, j’ai la paix maintenant.

Ça a recogné à ma porte. Il n’y avait personne. Ok…

Ça a encore recogné à ma porte. Cette fois-ci, c’était Omaley avec tout le monde. Nous ne devions pas sortir, peu importe ce que nous entendrions. J’ai fait un doigt d’honneur à la porte après qu’Omaley soir sorti. Kilian m’a demandé si c’était une façon de dire au revoir. Oui, s’en est une.

Nous avons été pris ensemble durant 24 heures, sans rien à manger, obligés de se soulager dans un coin alors que d’autres personnes étaient présentes. Mais ça, Omaley s’en fout, n’est-ce pas?

20 juillet
La porte s’est ouverte. Ipsilone a dit les dames d’abord, mais j’ai réussi à lui suggérer que c’était une très bonne idée qu’il sorte en premier. Il ne s’est rien passé, alors nous avons tous suivi. Pour moi, direction les cuisines.
En descendant, nous avons croisé Omaley, qui arrivait avec Nell et Quentin.
-Tu étais où?
-J’étudiais!
(Quelqu’un peut être précis ou c’est vraiment trop demander? Mais je suppose que c’est le genre d’information que le commun des mortels n’a pas le droit d’avoir, n’est-ce pas?)

Nell m’a fait un câlin. Puis Kilian. Mais lâchez-moi… Ce ne sont certainement pas des câlins qui vont arranger les choses. J’ai continué de me diriger vers la salle à manger. Why don’t you just kill yourself?, m’a crié Omaley. Super. Je suis ici depuis 4 jours, à chaque fois qu’il me voit mon hôte m’insulte de la pire des façons et il me demande maintenant d’aller me suicider. C’est vraiment gentil. Tu es tellement une merde que tu devrais mettre fin à tes jours. Et personne n’est de mon côté. Merci groupe.

Nous avions maintenant le choix : rester en vie et qu’il nous donne des conseils pleins de sagesse ou qu’il nous envoie nous faire tuer. Il m’a traitée de personne inapte (je sais que ça s’adressait à moi, parce qu’il m’a regardée en le disant). Encore une fois, aucune réaction de mon groupe.

Je n’étais plus très motivée, mais je n’avais pas du tout envie d’entendre Omaley m’insulter encore avec ses conseils pleins de sagesse. J’ai donc laissé Nell décider. Elle voulait continuer (Kilian aussi bien sûr), alors je me suis rangée de son côté.

Nous ne voulions pas d’Ipsilone, Sara veut depuis longtemps retourner chez elle et Quentin n’a rien dit. Elle n’avait pas l’air plus réceptive que ça à ma proposition d’aide de l’autre fois alors tant pis.

Omaley m’a demandé mon nom complet, puis celui de mes parents. J’ai ensuite encore eu droit à «vous devriez avoir honte de votre attitude». C’est ça, c’est ça… Votre mère s’inquiète pour vous. Euh, the fuck? L’enveloppe qu’il tenait était celle qu’il avait apportée dans ma chambre et elle portait le sceau de ma famille. Euh, the fuck encore? Si j’avais changé d’attitude à mon retour, il pourrait transmettre une réponse à mes parents. Commence donc par changer d’attitude et on en reparlera!

Notre voyage nous emmènerait dans un autre monde. L’artefact que nous cherchions se trouvait dans la ville principale. Quand nous serions prêts à revenir (Mais nous allions sûrement échouer, a-t-il ajouté. Charmant.), nous n’aurions qu’à lancer le petit truc de pierre dans un portrait d’Omaley et il ferait la téléportation.

Nell, Kilian et moi sommes entrés dans le portail et tout de suite je me suis dit : ce n’est pas une bonne idée. Ce n’est tellement pas une bonne idée…


mardi 10 juin 2014

Je n'en peux plus

Je n'en peux plus.

Je suis si fatiguée.

Je vais finir pas tuer quelqu'un. Je sens... que ce n'est plus qu'une question de temps.

Je sens toutes les paroles, toutes les remarques déplaisantes et rabaissantes qui s'accumulent et par la même occasion, ma colère qui augmente.

Je vais finir par tuer quelqu'un, et ça ne sera peut-être même pas quelqu'un qui le mérite. Il suffira d'un mot, d'un geste déplacé pour me faire franchir la limite et quelqu'un payera pour tous les autres.

Je n'en peux plus...


mardi 25 mars 2014

Espèce de cruche

Mais tu es (ou plutôt était) donc ben cruche!!

Veux-tu bien me dire ce qui t'a passé par la tête de...?

Nous en avions parlé! Lemleck était le meilleur choix! Je ne connais personne de plus honorable, loyal et brave et...

Il aurait tout fait pour vous garder en sécurité! Tu n'aurais manqué de rien et ton enfant non plus!

Avais-tu la moindre idée à quel point ça devait être important pour lui d'avoir cet enfant? À quel point la famille est importante pour lui? Si tu l'avais su... Si tu l'avais su, te serais-tu seulement empêchée d'être aussi égoïste?

Espèce de conne...

Tout ça, j'aurais voulu le dire à Lemleck, mais j'ai pensé qu'il était plus important de l'assurer de mon support. Bien sûr, je ne m'attend pas à ce qu'il pleure dans mes bras. Tout ce que je peux faire, c'est lui faire savoir que je serai toujours là pour lui s'il a besoin de parler.

Et le voilà qui me rappelle qu'il va mourir bientôt.

C'est bien gentil de me dire que vous aller essayer de m'aider à sauver mes amis avant que ça arrive, mais arrêtez de le dire... Je ne veux pas que vous mourriez... Qu'est-ce que je ferais sans vous? Qui m'aiderait à remonter la pente?


S'il vous plaît ne mourrez pas...

mardi 25 février 2014

Tu sais ce que tu peux en faire de mon épée?!

Comment ça, Nell ne peut pas nous voir? Ce sont des foutaises! Je suis certaine à 300% que si Nell était au courant de notre présence, elle serait déjà sortie pour nous faire des câlins! Et puis c’est quoi cette histoire de fiancé? Elle nous quitte 5 minutes et elle se retrouve avec un fiancé? Je ne pense pas qu’elle soit du genre à se fiancer au premier gars du bord. À moins… qu’ils lui imposent? Ils voudraient la forcer à se marier? Bande de malades…

Et comment ça, je devrais changer d’attitude? Juste parce que je suis une elfe je devrais avoir l’air sympathique? J’ai bien le droit d’avoir l’air bête si je le veux et tu n’as pas ton mot à dire! Espèce de… de… de drow!

Et vas donc te faire voir toi le valet! Je vais attendre Nell que ça te plaise ou non! Vous ne pouvez pas rester ici, c’est une propriété privée… Tu sais où je me la mets ta propriété privée? Mais c’est vrai que nous ne pouvions pas rester ici éternellement. Mais regarde-moi bien aller demain… Je te garantie que rien ne m’empêchera de rester plantée devant la grille jusqu’à ce que Nell se pointe le bout du nez!

Le maire n’est pas mieux. Au premier regard, il a l’air très sympathique, mais ça ne dure pas très longtemps. Il a dit que si Syril ne nous avait pas amenés, c’est qu’il devait avoir une bonne raison. Et voilà! Un autre qui nous dit (même si c’est avec des plus beaux mots) que nous sommes une bande d’imbéciles! Et ils sont censés être la bonne équipe?

Quelqu’un de la bonne équipe menacerait vraiment de faire exploser la moitié de la ville si nous ne lui donnons pas le pommeau? C’est vraiment une bande de malades mentaux! Et Nell est prise avec eux?

Et nous voilà en train de le suivre jusque chez lui. C’est le temps que nous avons pour prendre notre décision. Je vois bien que Sara est plus hésitante que moi… Super. Nous allons perdre une des rares choses importantes que nous possédons. Tant qu’à faire Fitik (dsl, je ne me rappelle pas comment l’écrire), tu devrais retourner avec eux. Après tout, nous ne sommes pas la bonne équipe, tu l’as dit toi-même!

Je me fous de ce que la morte-vivante a dit. Si ce sont eux la bonne équipe, pas question que je les aide! Bande de fous furieux malades mentaux! Nous perdrons peut-être le pommeau, mais ça ne m’empêchera pas de faire transmettre un message! Tu sais, l’épée que j’étais censée vous donner en échange de quelque chose? Tu diras à Cyril et au drow qu’ils se la foutent là où le soleil ne va jamais! Et tant qu’à faire, quand ils en auront fini avec, qu’ils te la prêtent pour que tu fasses la même chose!!



lundi 20 janvier 2014

Pensée du jour...

Si l'intérieur est plus fort que l'extérieur, c'est pas bien pour un homme.


       Fitik le sage.

lundi 7 octobre 2013

J'ai cousu des pantalons

C fini!!

27 mai
Quand je me suis réveillée, j'étais toujours dans les bras d'Uvi. Jamais je n'avais été aussi gênée, mais jamais je ne m'étais sentie aussi heureuse non plus. J'avais passé la nuit dans les bras de l'homme que j'aimais. D'accord, il n'était pas tout à fait lui-même, mais pour l'instant, je n'aurais pas pu souhaiter mieux. Je serais bien restée encore des heures dans ses bras à le regarder dormir, à me concentrer sur ce sentiment de bien-être que je ressentais, mais tout bonne chose a une fin.

J'ai entendu Lemleck m'appeler. Je savais que si je ne lui répondais pas, il viendrait me chercher. Mais s'il décidait de s'approcher, même si je lui parlais? Euh... Je n'avais pas trop envie qu'il me voit toute nue. Je pourrais me couvrir d'un rideau? Je m'apprêtais à me lever quand James est arrivé de nulle part, arrachant le rideau qui nous séparait. Il était nu. Mais fous le camp! Pourquoi tu es encore là? Je t'ai demandé de t'en aller!! Il a pris le temps de se couvrir et ensuite il est parti. Ok... I'll try to forget this ever happened. Maintenant, avant que quelqu'un d'autre ne décide de me rendre visite...

Juste au cas où quelqu'un d'autre arriverait, je me suis enroulée dans la couverture le temps que j'arrache un drap. J'allais tirer dessus quand des bras m'ont entourée doucement. Puis j'ai senti des baisers dans mon cou. Oh Uvi... Je me sens tellement bien. S'il te plaît, ne t'arrête pas...

Leila, tu as besoin d'aide?

Non, Lemleck, je n'ai pas besoin d'aide. Merci de vous inquiéter, mais je pense que je vais très bien m'en sortir toute seule.

Je suppose que j'aurais dû aller retrouver le groupe, mais Uvi continuait de m'embrasser et c'était tellement agréable que je n'ai même pas eu envie d'essayer de le repousser. Je suis certaine qu'ils s'en sortiront très bien sans moi...

Sous les baisers d'Uvi, j'ai bien vite oublié mes responsabilités. Il semblait décidé à m'embrasser partout et je n'avais aucune envie de l'arrêter. Il s'est agenouillé devant moi. J'étais fébrile d'anticipation à l'idée de ce qui s'en venait.

Leila, tu veux que je trouve une excuse bidon à donner à Lemleck?!

Fuu? Demandé fort au point que tout le monde t'a très probablement entendu? Non merci, je crois que ça va aller.

Leila ne peut pas venir, elle est en rain de coudre des pantalons!

Merci beaucoup Fuu, je suis certaine que c'est exactement ce qu'il fallait dire...

Bon. Je pense que je n'ai plus trop le choix d'y aller...

J'ai dit à Uvi que j'allais revenir, puis je l'ai embrassé. Il a tenté de m'entraîner vers les coussins, mais j'ai réussi dieu sait comment à résister. Je lui ai promis de revenir et je l'ai embrassé une dernière fois. Je me suis enroulée dans le drap et je suis allée retrouver tout le monde.

J'étais très gênée que tout le monde soit au courant de ce qui avait causé mon retard, alors j'ai évité de les regarder directement.

Nous avons discuté. Jérôme est parti chercher Fitik. Sur la demande de Jérôme, Sara a essayé d'empêcher Lemleck et Fuu de "se rapprocher", mais elle a un peu beaucoup le contrôle et notre chambre a été détruite. Nous avons réussi à nous en sortir avec quelques blessures et un bras cassé pour Naari, mais deux clients de l'auberge sont morts. Je me demande comment nous allons expliquer ça à l'aubergiste...


Henryk est revenu. Il avait reçu de la petite fille aux cheveux bruns (pourquoi nous lui faisons confiance déjà?) un moyen pour nous téléporter jusqu'au temple de la terre. Il nous a aussi appris que nous étions maintenant le 27 mai et non pas le 20 janvier. Euh.... Mais où étions-nous depuis 4 mois?

Mais avant de partir, nous devions faire le plein de provisions et autres. Je suis partie avec Mill et Henryk. Uvi voulait venir,, mais je lui ai expliqué qu,il ne pouvait pas. Enfin... Ce n'est pas qu'il ne pouvait pas, mais avec seulement une chemise autour de sa taille, nous risquions de nous faire regarder croche.

Nous nous sommes en effet fait regarder (même si Uvi n'était pas là). Les hommes me faisaient des beaux sourires (j'espère qu'ils n'ont aucune idée derrière la tête). J'ai aussi remarqué qu'il n'y avait pas beaucoup de femmes. Étrange...

Finalement, nous n'avons rien pu acheter. Le vendeur parlait une langue que personne ne comprenait. Euh, je suis un peu confuse. Nous comprenons les gens à l'auberge, mais personne en ville? L'auberge ne se situe quand même pas dans une dimension à part?

Nous sommes retournés à l'auberge, où une des servantes nous a appris que la langue parlée ici était le méréen, et en ville aussi. Si vous le dites... Elle a accepté de nous accompagner en ville, mais une fois sortis de l'auberge, elle s'est mise à parler la même langue que les autres habitants. Bon. Retournons encore à l'auberge... 

Une fois de retour, Lemleck nous a pris à part Henryk et moi. Il nous a demandé si nous avions pensé aux conséquences de ce qui s'était passé hier soir. Ça m'a peut-être traversé l'esprit, mais à part prier, je ne vois pas trop ce que je pourrais faire. Lemleck m'a demandé où j'irais. Probablement chez moi, pourquoi? Si ça serait bien vu? Oh, je ne sais pas... Il m'a proposé d'aller chez lui. Je n'y étais pas super bien traitée, alors pourquoi je voudrais aller là-bas? Il m'a répondu que c'était à cause de lui et qu'il me ferait une lettre de recommandation. Ok... Thanks, I guess... But why are you being so nice to me?

Le problème de communication étant toujours là, j'ai décidé de prendre la chance de demander à Uvi s'il avait un sort pour comprendre les autres langues. Il n'avait peut-être pas toute son âme, mais je savais qu'il pouvait me comprendre. Il m'a regardée, puis il a touché mon visage. Uvi... Je n'étais pas en train de lui poser une question, moi? Il m'a aprochée de lui. J'aurais dû résister. Il y avait après tout des choses beaucoup plus importantes à faire que de me laisser séduire, mais j'ai été faible. Je l'ai laissé m'embrasser. Mill s'est fâché. Mill? Je comprends que tu sois toujours fâché contre Uvi parce qu'il t'a assommé, mais pourquoi es-tu fâché maintenant?

Mill, Henryk et moi sommes retournés en ville. Mais nous n'avions la bonne monnaie. Nous sommes donc encore retournés à l'auberge, où Henryk a réussi à faire dire à l'aubergiste que c'était la responsabilité de l'établissement de nous redonner ce que nous avions perdu. Ce n'est pas un peu crosseur comme façon de procéder, étant donné que c'est notre faute si l'auber a été détruite? Mais en même temps, nous n'avions pas l'argent pour nous acheter tout ce dont nous avions besoin. Il ne nous restait plus qu'à trouver un moyen de nous enrichir rapidement. Je ne connaissais qu'un seul moyen: le spectacle.

Nous sommes donc repartis en ville pour divertir les habitants, mais je n'ai pas eu à lever le petit doigt pour que nous nous enrichir. Sara et Nell ont fait apparaître des fleurs et les gens nous ont entourés en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Contre toutes ces fleurs, nous avons reçu un gros tas d'argent.

Un homme a donné une fleur a Sara et après qu'elle l'ait acceptée, il l'a prise dans ses bras et il est parti avec elle. Euh... C'est parce que c'est notre Sara à nous! Elle a finalement refusé sa fleur et il est parti, tout piteux. Les fleurs sont un deal aussi grand que ça ici? En fait oui: nous avons appris que donner une fleur c'était comme un engagement à long terme. Alors donner une fleur c'est demander quelqu'un en mariage? Pauvre type...

En revenant à l'auberge, nous avons des fleurs et une partie de l'argent que nous avions gagné à l'aubergiste. Il était tellement heureux qu'il était prêt à nous donner n'importe quoi, y compris de l'encens. Non, plus d'encens! Enfin, peut-être... 

Avant que nous allions nous coucher, Henryk a réussi à convaincre Mill d'aller boire un verre, même si Mill n'arrêtait pas de lui dire qu'il ne buvait pas d'alcool. Jamais je ne lui aurait avoué, mais je lui en devait une. J'avais maintenant le champ libre pour kidnapper Uvi et trouver un coin tranquille où je pourrais dormir collée contre lui. Bonne nuit Uvi. Je t'aime.

28 mai
Nous sommes finalement allés achetés des supply, mais nous avons décidé d'attendre pour la bouffe, parce que nous ne reconnaissions rien.   Nous avons décidé de retourner à l'auberge pour demander à quelqu'un de nous écrire une liste. Mais nous ne comprenions plus personne, alors nous avons dû nous débrouiller seuls.

Nous avons réussi à trouver un méréen qui se débrouillait en commun et nous lui avons échangé des fleurs contres des objets en or. Comme ça, nous ne serions pas sans ressource quand nous retournerions chez nous. Nous sommes ensuite allés acheter de la nourriture. Nous en avons pris pour 4 jours. Je me suis chargée de prendre celle d'Uvi. Il fut ensuite finalement le temps de nous téléporter et Henryk de dire: Touchez-moi!

Il y avait un village à l'est à 4 jours de notre point d'arrivée, alors nous nous sommes tout de suite mis en route.

28 mai-1er juin
J'ai eu une bonne discussion avec Lemleck. Il s'est excusé de la façon dont il m'avait traitée. Il ne pensait pas ce qu'il m'avait dit. Il aurait peut-être besoin de mon aide plus tard, mais il m'a fait promettre de ne pas chercher à savoir le pourquoi du comment il allait mourir. D'accord, je vous promets.

Henryk est arrivé pour parler à Lemleck. Lemleck nous a donc laissés seules Fuu et moi, en nous demandant de ne pas faire de trucs louches. Des trucs louches? Mais quels trucs louches pourrions-nous faire? Nous en avons discuté et nous avons mis en place un plan machiavélique. Ne nous restait plus qu'à trouver le moment opportun pour l'exécuter.

Lemleck est revenu. Je crois qu'il a envoyé Henryk en punition... 

La discussion a dégénéré. Lemleck a dit quelque chose à Fuu et ça sonnait croche. En tout cas, je l'ai compris comme ça. J'ai dû faire une face, parce que Lemleck m'a regardée et il m'a dit:
-Je ne suis pas un elfe: je ne suis pas pervers.
-Je ne suis pas perverse!
-Qui cousais des pantalons hier?
-...Je vous déteste!
-Quels pantalons? Je peux apprendre?
-(Mais tais-toi Fuu) ...Je vous déteste! Je vais retourner faire des fontaines dans mon coin!
Lemleck a dû expliquer à Fuu de quel genre de pantalons il s'agissait. Je vous déteste quand même Lemleck! Je pars dans mon coin!

1er juin
Nous sommes arrivés au village. L'ancêtre de la place n'avait pas entendu parler de temple, mais il connaissait pleins de légendes et il nous nous en a raconté une bonne partie. Elles étaient très intéressantes, mais elles n'avaient aucun rapport avec le temple de la terre. 

James avait décidé qu'il ne viendrait pas au temple avec nous et qu'il resterait avec Uvi et Mia. Mill a décidé de rester aussi. Ça ne m'étonnait pas. Même s'il ne se souvenait pas de ce qui était arrivé dans le temple de l'eau, il ressentait quand même inconsciemment un un grand malaise par rapport aux temples. Je m'en voulais de l'abandonner, mais je serais beaucoup plus utile avec le groupe. Right? 

Je comprenais la décision de Mill, mais il avait l'air très préoccupé. Quand Sara lui a posé la question, il s'est fâché. Mill?

Sara voulait aussi rester, mais quand elle a appris que James avait déjà détruit un village, elle a changé d'avis.

Avant notre départ, j'ai pris Mill à part pour le remercier de rester et de s'occuper d'Uvi. Il m'a demandé si j'étais amoureuse d'Uvi. Euh... C'est parce que... Je me suis sentie devenir toute rouge. Il m'a dit qu'il était content que ce qui s'était passé ait été sentimental. Il a aussi dit que c'était cool, mais il avait l'air déçu. Mill...?

Je suis aussi allée voir Uvi. Je n'espérais pas vraiment de réponse de sa part, mais il fallait quand même que je lui dise que je partais et que je lui promette que j'allais revenir. Je crois qu'il a murmuré mon nom. Uvi...

Nous nous sommes ensuite retéléportés là d'où nous étions partis. Naari est parti de son côté. Il avait quelque chose à faire pour nous aider à trouver le temple.

8 juin
Naari est finalement revenu. Un chacau le suivait. nous nous sommes mis en route pour le temple. Nous allions nous coucher, mais nous nous sommes fait attaquer par une bande de chacals. Le combat n'a pas été trop difficile. Ensuite dodo.

9-11 juin
Nous avons marché durant 3 jours. Tout était tranquille, trop tranquille. Le sable s'est mis à bouger.Deux gros scorpions et deux gros scarabées sont sortis. Et merde...

mardi 13 août 2013

La plus belle nuit de ma vie

Un petit résumé de la nuit. ^^

J’ai couru jusqu’à ce que je tombe sur James, qui était en train de se faire déshabiller. Non, je ne m’attarde pas ici! Prenons une autre direction! 

J’ai entendu un gros «bang». Peu importe ce que c’est, ça ne me concerne pas. Continuons! Il faut que je sorte d’ici! Il faut que je sorte d’ici!

Uvi… Je t’en pris, ne t’approche pas… Tu es tellement beau… et attirant… Et je te veux… Mais je ne devrais pas, en tout cas, pas en ce moment… Mais je n’ai pas la force de te repousser…

J’aurais dû m’éloigner… Courir vers la sortie sans regarder en arrière… Mais il y a si longtemps qu’il n’a pas été si près de moi… Je m’ennuyais tellement.

Pourquoi faut-il que tu me serres dans tes bras? C’est bien la seule chose que tu pouvais faire qui était certaine de briser le peu de résolution que je pouvais encore avoir. Je me suis accrochée à son cou et je l’ai embrassé à pleine bouche. On m’avait déjà embrassée de cette façon, mais c’était la première fois que je prenais une telle initiative.

Uvi m’a prise dans ses bras et m’a transportée jusqu’aux coussins, où il m’a déposée. Mais je ne me suis pas contentée de le laisser faire. Je pourrais même dire que j’étais déchaînée. Mon corps ne m’appartenait plus, mais je savais très bien ce que je faisais.

Je lui ai enlevé ses vêtements, pratiquement arrachés même, tellement j’étais pressée de sentir sa peau contre la mienne. Uvi ne disait rien, mais je n’avais pas besoin de mots. Ses baisers et ses caresses me suffisaient. Partout où ses lèvres passaient, ses mains suivaient : mon cou, mes seins, mon ventre, mes cuisses et… là où je n’aurais jamais cru que quelqu’un m’embrasserait un jour…

Quant à moi, j’avais vraiment perdu toute gêne. Dès que je voyais de la peau, mes mains devaient la caresser…

Je me suis accrochée à lui, j’ai enroulé mes jambes autour des siennes, gémissant, le suppliant de ne plus me faire attendre.

Quand il m’a prise, ce fut le moment le plus merveilleux et érotique de toute ma vie. J’avais déjà une petite idée de ce que le plaisir était, mais faire l’amour avec Uvi m’en apportait au-delà de tout ce que je pouvais imaginer.

Jamais je ne m’étais sentie aussi proche de quelqu’un d’autre. Uvi était en moi, bougeait en moi, et je souhaitais que ce moment ne s’arrête jamais.

Je me suis agrippée à lui de toutes mes forces, plantant mes ongles dans sa peau, plus fort au fur et à mesure que mon plaisir augmentait. Je ne pouvais pas non plus m’empêcher d’être bruyante. Plus j’avais du plaisir, plus je criais.

J’ai décidé de le faire basculer sous moi. Je voulais être en contrôle, je voulais le faire réagir. J’ai même essayé de l’immobiliser, mais la situation s’est vite retournée contre moi et je me suis de nouveau retrouvée sous lui, mes bras emprisonnés par les siens. C’était frustrant de ne pas pouvoir bouger, mais aussi très excitant.

Mes jambes enroulées autour de sa taille, je le suppliais : d’aller plus vite, de ne pas s’arrêter… Oui Uvi, comme ça. Continue… Continue!

Plus il s’est mis à bouger rapidement et profondément et plus j’ai crié fort. Oui Uvi, oui! Oui!

Comment expliquer un tel paroxysme? Comment décrire tout le plaisir que j’ai ressenti à part en disant que je n’avais jamais rien éprouvé d’aussi fort? Durant quelques heures, le temps s’était arrêté pour Uvi et moi et je ne souhaitais pas qu’il reparte. J’aurais voulu toujours me sentir comme je me sentais en ce moment : épuisée, mais oh combien comblée et heureuse.

Uvi s’est couché contre moi et je l’ai entouré de mes bras, caressant doucement ses cheveux jusqu’à ce que mes yeux commencent à se fermer.


Je t’aime…

(Je trouvais l'image cool, même si elle ne s'applique pas à la situation.)