vendredi 24 février 2012

Je ne suis pas son alliée...

Lemleck est rapidement passé à l’action. Malgré ses mains attachées dans son dos, il se débrouillait très bien. Mes liens à moi se sont défaits tous seuls (je ne devais pas être attachée solidement) et j’ai pu repousser mon soldat avec de l’eau. C’est aussi ce que j’ai utilisé contre le crétin d’arcadien, mais quand ça n’a pas arrêté de failer, j’ai décidé de tenter un flare. Ça a eu l’air de fonctionner. Oh ouais…

Lemleck m’a demandé de l’assommer. Je ne demande qu’à vous obéir moi, mais avec quoi voulez-vous que je l’assomme? Il y a bien cet arc qui traîne par terre… Il s’est avéré qu’assommer quelqu’un avec un arc n’était pas évident du tout. Après ça, j’ai bien réussi à le repousser épiquement avec de l’eau, mais il était toujours debout. Mais qu’est-ce que ça va prendre pour que tu tombes inconscient? Foutu arcadien de…

Les autres soldats ne s’en étaient pas bien tirés contre Lemleck. Ils étaient tous légèrement très morts, à part un qui était piné au sol avec une épée. Quand j’ai vu Lemleck s’avancer vers lui, j’étais certaine qu’il allait le tuer. Je sais bien que le crétin d’arcadien m’avait demandé d’empêcher Lemleck de tuer tout le monde, mais il serait beaucoup plus avantageux pour Lemleck et moi s’il ne restait plus aucun témoin gênant.

Finalement, Lemleck ne l’a pas tué. Il a simplement enlevé l’épée qu’il avait en travers du corps et il l’a assommé avec. Il a aussi essayé d’assommer le demi-elfe, mais ça n’a pas fonctionné et il a laissé tomber. Mais pourquoi le demi-elfe est ici au juste? Comment pouvons-nous être certains qu’il ne nous trahira pas?

Lemleck m’a agrippée par la main et nous sommes partis en courant, le crétin d’arcadien sur nos talons. Mais pourquoi faut-il que tu nous suives? Peu importe. Nous pourrons toujours nous en débarrasser plus tard.

Nous nous sommes arrêtés au bout de plusieurs heures de course. Il y avait une grange et nous sommes allés nous y reposer. Je ne m’étais pas plainte une seule fois, mais Lemleck avait quand même deviné que j’étais épuisée. C’était si évident que ça?

Le crétin d’arcadien (Lemleck l’a appelé lieutenant. Je suppose que c’est bon à savoir, si jamais j’avais un jour à m’adresser à lui) avait l’air décidé à se reposer aussi. Lemleck lui a dit qu’il était confiant, qu’il ne devait pas avoir peur de se faire tuer durant son sommeil. L’autre lui a répondu que je l’aiderais sans doute à s’en prendre à lui. Ça c’était bien vrai. Je serais beaucoup plus heureuse si vous n’étiez plus dans les parages.

Lemleck semblait au contraire croire que j’étais l’alliée du crétin et il n’arrêtait pas de me jeter des regards louches. Mais je ne suis pas son alliée… La lumière? C’était pour l’aveugler, pas pour donner l’alerte. Ce n’était pas ce que vous vouliez, que je l’aveugle? Je ne suis pas son alliée… Es-tu en train de me dire que tu m’as suivi en toute connaissance de cause? Oui. Tu dois être une excellente menteuse ou alors tu es complètement folle. Je suis complètement folle dans ce cas. Jamais je ne serai son alliée, mais je ne pourrai jamais vous expliquer pourquoi.

Nous allions rester ici une heure et Lemleck m’a ordonné de dormir. Je n’avais ni la force ni l’envie de le contredire alors je me suis couchée. Muuu… Quand Lemleck m’a réveillée, il a dit qu’il avait changé d’avis quant au fait que je sois portée durant le trajet. Euh… C’est parce que je n’ai aucune envie d’être portée par lui. Je préfère encore me retrouver avec les pieds en sang. Oh, par vous? Pas de problème alors. Lemleck s’est accroupi et je suis grimpée sur son dos. Espérons seulement qu’il n’y aura pas de coup de vent durant le trajet…

12 novembre

Nous avons voyagé durant quelques jours. J’ai fini par me décider à demander d’avoir des nouveaux vêtements, si jamais nous trouvions un village. Ce n’était pas de porter la robe qui me rendait mal à l’aise, mais le fait de ne rien porter en-dessous. J’espère que je n’aurai pas à aborder cet aspect du sujet…

Nous avons fini par arriver en vue d’un village, d’arcadiens en plus. Génial. Je crois que je vais devoir apprendre à me passer de sous-vêtements…

lundi 20 février 2012

Crétin d'arcadien...

5 novembre

Lemleck a donné des papiers d’identité à l’officier en charge. Il était le capitaine Rodrigue, moi j’étais Leila of the Blue Plains («of the Blue Plains»?) et il allait me reconduire chez moi. Jusque-là, tout allait bien. Les papiers étaient en règle, nous avions poliment décliné l’offre de l’officier de nous fournir une escorte… Puis il a fallu que ce crétin d’arcadien demande à Lemleck d’enlever son chapeau et qu’il le reconnaisse. Nous sommes maudits, c’est ça? Il y avait une chance sur combien de centaines que nous tombions sur quelqu’un qui le connaissait?

Lemleck m’a pris en otage et je me suis fait un plaisir de jouer à la pauvre victime effrayée. Dans un monde idéal, le méchant criminel se serait enfui avec sa pauvre otage, mais il a fallu que le crétin en chef désarme Lemleck. Mais va te faire voir! Tu ne pouvais pas te contenter de nous laisser partir?

J’ai atterri dans les bras d’un arcadien et pendant que Lemleck se battait, j’ai tenté de l’aider discrètement avec de l’eau. Mais je suis vraiment nulle! Ce n’est pas le sol qu’il faut viser, c’est les arcadiens! Le crétin en chef a fini par se rendre compte que j’essayais d’aider Lemleck et il a demandé à l’arcadien qui me tenait de s’éloigner avec moi. Tu penses vraiment que la distance va m’empêcher de l’aider?

Finalement, Lemleck s’est fait assommer et nous avons été emmenés au camp des arcadiens. Je me suis retrouvée seule dans une tente, les mains attachées dans le dos. Je ne savais pas où Lemleck était rendu.

J’ai eu droit à une visite du crétin en chef. J’étais déterminée à jouer les innocentes jusqu’au bout et c’est ce que j’ai fait. Mais qui est Lemleck? Moi je ne connais que le capitaine Rodrigue et il devait me reconduire chez moi, c’est tout…

Le crétin m’a expliqué les chefs d’accusations contre Lemleck : il aurait tenté de faire chier l’alliance entre les arcadiens et les elfes, il aurait kidnappé le prince et la princesse des elfes bleus. Le prince s’en était sorti, mais la princesse avait été renvoyée en paquet cadeau au roi. Suite à ça, Lemleck avait été banni d’Arcadia. Une minute… Lemleck est arcadien? Ce n’est pas que ce soit si important que ça, mais Lemleck est arcadien? Je comprends maintenant pourquoi Rodrigue avait dit que ceux de sa race étaient faits forts.

Et puis c’est quoi ces accusations-là? Je ne dis pas qu’il ne s’est rien passé, mais je suis certaine que Lemleck n’a rien à voir là-dedans. Je ne sais pas grand-chose sur lui, mais je sais que c’est quelqu’un de bien. Ce dont il est accusé, ce sont des gens mauvais qui font ça et Lemleck m’a sauvé la vie trop de fois pour en faire partie. Et si par malchance il me manipulait depuis le début et qu’il avait vraiment fait tout ça, toute sa famille a été massacrée, bordel! Il ne méritait pas ça, peu importe les circonstances! Alors jamais je ne pourrais lui en vouloir qu’il cherche à se venger, mais surtout, jamais je ne chercherais à l’en empêcher, au contraire…

Mais voilà le genre de choses que je ne pouvais pas dire à l’arcadien, qui semblait complètement bouché sur le fait de «il n’avait pas le droit de revenir, alors il doit être puni»… Mais on s’en fout! Ce n’est pas parce qu’il y a eu une transgression qu’il faut automatiquement qu’il y ait une punition! Il est seulement ici pour me reconduire chez moi! Il n’avait pas le croit de revenir… Mais on s’en fout, je vous dis! Foutue loi de merde. Vu la gravité des accusations, que pensez-vous qu’il va lui arriver s’il retourne à Arcadia? Vous ne pouvez pas faire ça… s’il vous plaît…

Quand j’ai été seule (bon débarras), j’ai tout de suite essayé de défaire mes liens. Je n’allais quand même pas attendre ici sans rien faire. Je vais sortir d’ici, je vais trouver Lemleck et après nous partirons le plus loin possible d’ici. J’ai d’abord essayé de couper mes liens avec mon épée de glace. Fail. Après j’ai essayé de geler la corde pour pouvoir la briser. Fail (je me suis écorché un poignet et c’est tout). Il faut que je fasse quelque chose. Je ne veux pas que Lemleck meure…

Le crétin en chef est revenu et il m’a fait une étrange proposition : il avait un plan pour nous faire partir d’ici. Mon travail à moi serait de convaincre Lemleck. Pas de problème. Le crétin voulait nous suivre. Peut-être problème… Mais nous allons nous arranger avec ça. Il y aura toujours moyen de nous en débarrasser plus tard…

Finalement, je n’ai eu à rien faire parce que Lemleck a accepté de lui-même la proposition du soldat. Il avait même un message à me transmettre : je devais faire ce que je faisais de mieux. Ce que je fais de mieux? Chanter…? Oh, aveugler les gens… D’accord, il y a longtemps que je n’ai pas utilisé de flare.

Au coucher du soleil, un arcadien est venu me chercher. Lemleck et moi avons été emmenés à l’écart du camp. Il n’y avait pas beaucoup d’arcadiens avec nous, mais il y en avait un qui était là comme «protection anti-magie» au cas où je tenterais quelque chose. Merde, je crois que je peux dire adieu à mon flare. Je vais utiliser mon eau alors.

Le crétin nous a dit nos chefs d’accusation. Moi j’étais accusée d’être une traître à ma race, d’avoir suivi un criminel en toute connaissance de cause, de l’avoir aidé… Merde… Tout est vrai… Mais comment a-t-il fait pour deviner tout ça?

vendredi 17 février 2012

Je me sens comme une petite conne...

3 novembre (nuit)

J’ai essayé de raisonner Lemleck, mais je crois que je n’ai pas été convaincante du tout, parce qu’il a continué d’avancer vers moi sans s’arrêter. Moi je reculais, mais à tous petits pas. Je voulais qu’il retourne dans sa chambre, mais j’avais encore plus envie qu’il reste. Plus il se rapprochait et plus j’en avais envie. Quand je me suis retrouvée dos à l’armoire, ses mains de chaque côté de moi, mes protestations n’étaient plus que des murmures. Et quand il s’est penché vers moi, je ne sais plus si je le suppliais de s’en aller ou de m’embrasser.

Mes belles résolutions sont parties en fumée dès que ses lèvres ont touché les miennes. J’ai tout de suite répondu à son baiser tant j’avais envie de lui. Je n’avais jamais été embrassée comme ça, mais j’adorais.

Lemleck m’a soulevée en plaçant une main sous mes fesses. Il continuait de m’embrasser et moi je suis restée accrochée à lui, jusqu’à ce qu’il me jette sur le lit. Quelques instants plus tard, je n’avais plus sur le dos que ma petite culotte. C’est à ce moment-là que je me suis dit que ce n’était peut-être pas une bonne idée de continuer. Si nous dépassions le point de non-retour, nous le regretterions tous les deux.

Lemleck a enlevé sa chemise et est grimpé sur moi. J’ai essayé de le repousser avec mon pas-de-force, mais il m’a immobilisée en maintenant mes bras au-dessus de ma tête avec une de ses mains. J’ai tenté ensuite un coup de pied bien placé, mais je n’ai pas réussi et ses jambes empêchaient maintenant les miennes de bouger.

J’ai ensuite essayé de le repousser avec de l’eau, mais j’ai seulement réussi à le trouver encore plus attirant avec ses cheveux mouillés. J’aurais bien essayé un flare, mais sa tête était rendue dans ma poitrine. Non, ne m’embrassez pas là… mais continuez s’il vous plaît…

Son autre main était rendue dans ma culotte. Encore là, je ne sais pas si je me tortillais pour qu’il me lâche ou pour qu’il continue. On aurait dit que plus ma tête me disait que ce n’était pas une bonne idée, plus mon corps me suppliait de me laisser faire.

Lemleck a arraché ma culotte comme si de rien était et après il a commencé à détacher son pantalon. Si je ne le repoussais pas tout de suite, il allait coucher avec moi et le pire, c’est que je le supplierais probablement de ne pas s’arrêter. J’ai finalement eu un coup de chance et ma vague d’eau a été assez forte pour l’éloigner. J’ai tout de suite couru m’enfermer à clé dans la salle da bain. Le temps que je passe dans la chambre de Lemleck, la première porte était défoncée. J’ai donc fait un mur de glace sur le deuxième, ainsi que sur la porte qui donnait sur le corridor. J’ai entendu du bruit venant de la salle de bain, comme si Lemleck essayait de défoncer la deuxième porte, puis le bruit s’est déplacé plus loin, il y a eu un cri et plus rien.

J’avais peur que Lemleck revienne et je ne tenais pas particulièrement à me faire trouver toute nue, alors je lui ai volé une de ses chemises et j’ai pris une de ses armes. J’ai ensuite passé le restant de la nuit à surveiller les deux portes. Si quelqu’un essaie d’entrer, je serai prête à tirer.

4 novembre

Finalement, le matin est arrivé et personne n’a jamais essayé d’entrer. J’étais cernée jusqu’aux coudes quand je me suis décidée à retourner dans ma chambre. Il n’y avait personne. J’aurais voulu me changer, mais mes vêtements étaient passés de vie à trépas. J’ai eu l’idée de tirer sur la corde et une servante est arrivée. Je lui ai donné mon linge, mais c’est avec une robe de sa maîtresse qu’elle est revenue. Mes vêtements étaient bel et bien morts, paix à leurs âmes. Génial. Alors, les seules choses que je possède encore et qui m’appartiennent sont mes bottes.

Une fois changée, je suis descendue. J’ai entendu Gratia pleurer derrière une porte et son mari qui faisait les cents pas. Je ne tenais pas à leur parler, alors je suis remontée. Au moment où j’arrivais à ma chambre, j’ai vu Lemleck qui sortait d’une autre pièce. J’avais encore moins envie de le voir lui, alors je suis allée m’enfermer à clé dans ma chambre et j’ai aussi verrouillé sa porte de salle de bain (je ne me sentais pas très rassurée d’avoir une porte défoncée entre nous deux).

Il est venu cogner pour que je débarre sa porte, mais j’ai refusé de le faire. Je lui ai dit qu’il avait défoncé ma porte, mais il n’a pas eu l’air de s’en souvenir. Il est parti puis est revenu, mais je refusais toujours de lui ouvrir.

-Est-ce qu’il s’est passé quelque chose hier soir?

-…Non…

-Ce «non» était-il un mensonge?

-Ça dépend ce que vous entendez par-là?

-Est-ce que je t’ai agressée?

-…Non…

(Si par «agresser» vous voulez dire «coucher avec moi», alors c’est non. Mais si par «agresser» vous entendez «embrasser, déshabiller, tripoter à des endroits beaucoup trop intimes et passer à un cheveu de coucher avec moi», alors la réponse est définitivement oui.)

J’ai accepté de lui ouvrir après qu’il m’ait promis de ne pas me faire du mal. Je savais que je pouvais croire en sa parole alors s’il me le promettait, c’était vrai. Il a dit que le rouge n’était pas ma couleur. Je sais, mais ce n’est pas comme si j’avais eu le choix. Mes vêtements… Il avait une bonne idée de ce qui s’était passé. Dieu merci, il n’a pas demandé de détails, parce que je ne pense pas que j’aurais été capable d’en parler. Avec un peu de chance, ce ne sera plus bientôt qu’un mauvais souvenir que nous finirons par oublier…

Lemleck voulait partir tout de suite. Pas de problème. Donnez-moi juste le temps de ramasser mes affaires… C’est vrai, je n’ai plus rien… encore! Je suis prête alors. Il m’a tendu son bras et je n’ai pas hésité à le prendre. J’étais toujours un peu mal à l’aise, mais je savais que je ne risquais rien avec lui. Dans le hall d’entrée, son frère a tenté de le retenir, mais Lemleck a été clair : il n’irait pas parler à sa belle-sœur et il ne voulait plus jamais entendre parler de cette affaire. Je crois que je vais me faire ramasser quand je vais m’excuser alors…

J’ai effectivement reçu de très bonnes claques de sa part, mais pas à cause de mes excuses. J’ai fini par trouver le courage de m’excuser. J’ai expliqué ce qu’il s’était passé et il ne m’en a pas voulu. Il a dit que ce n’était pas ma faute. Après il m’a demandé depuis quand je me martyrisais. Depuis quand? Réponse vague : c’est assez récent. Réponse précise : depuis qu’Uvi est mort. Il m’a aussi dit autre chose qui m’a fait très plaisir : il m’a remercié de lui avoir raconté ce que j’avais vécu chez son frère. Il savait que ça n’avait pas dû être facile pour moi, mais ce que je lui avais dit lui avait fait prendre conscience qu’il avait des responsabilités envers son frère, qui était devenu un monstre. J’ai été utile à Lemleck? Yééé!

C’est après ça que la conversation s’est gâtée. Il m’a dit que nous étions en route pour Idrazz’il. Moi je voulais vraiment l’aider et je lui ai dit. Il m’a regardée comme si j’étais complètement folle et il m’a demandé ce que je cachais. Je n’étais quand même pas pour lui dire que je m’étais rendue dans l’aile ouest et que j’avais vu tout le sang alors je me suis contentée de lui dire que je le considérais comme quelqu’un de bien et que je n’avais jamais pensé qu’il puisse être un malfrat, même s’il avait été envoyé à Scion.

J’ai eu l’impression de lui avoir fait la pire des insultes et j’ai subi ramassage après ramassage. Te rends-tu compte que tu vas m’aider à tuer ton roi? Peut-être que j’avais des raisons d’être envoyé à Scion… Ceux qui m’y ont envoyé en avaient aussi… Si quelqu’un essaie de me tuer, ou de te tuer, pourras-tu dire que leurs raisons ne sont pas bonnes? Je n’ai pas besoin de me faire dire que je suis un bon gars. En résumé, c’était : tu ne sais rien alors ferme-la. Muuu… Et moi qui étais si contente de lui dire que je trouvais qu’il était quelqu’un de bien. Là je me sens juste comme une petite conne qui a parlé sans savoir…

Après ça, je me suis enfermée dans le silence et je n’ai plus osé le regarder. Je n’aurais pas pu me sentir plus mal. Et dire que je voulais tellement bien faire…

5 novembre (matin)

J’avais fini par m’endormir et le carrosse qui s’arrêtait brusquement m’a réveillée. Lemleck m’a empêchée de tomber. Reste tranquille. Bien sûr que je vais rester tranquille! Vous me prenez pour qui?

Il y avait dehors des soldats arcadiens qui voulaient faire une inspection de routine. Nous n’avons donc pas eu le choix de descendre. J’espère que ça ne durera pas longtemps…