lundi 7 octobre 2013

J'ai cousu des pantalons

C fini!!

27 mai
Quand je me suis réveillée, j'étais toujours dans les bras d'Uvi. Jamais je n'avais été aussi gênée, mais jamais je ne m'étais sentie aussi heureuse non plus. J'avais passé la nuit dans les bras de l'homme que j'aimais. D'accord, il n'était pas tout à fait lui-même, mais pour l'instant, je n'aurais pas pu souhaiter mieux. Je serais bien restée encore des heures dans ses bras à le regarder dormir, à me concentrer sur ce sentiment de bien-être que je ressentais, mais tout bonne chose a une fin.

J'ai entendu Lemleck m'appeler. Je savais que si je ne lui répondais pas, il viendrait me chercher. Mais s'il décidait de s'approcher, même si je lui parlais? Euh... Je n'avais pas trop envie qu'il me voit toute nue. Je pourrais me couvrir d'un rideau? Je m'apprêtais à me lever quand James est arrivé de nulle part, arrachant le rideau qui nous séparait. Il était nu. Mais fous le camp! Pourquoi tu es encore là? Je t'ai demandé de t'en aller!! Il a pris le temps de se couvrir et ensuite il est parti. Ok... I'll try to forget this ever happened. Maintenant, avant que quelqu'un d'autre ne décide de me rendre visite...

Juste au cas où quelqu'un d'autre arriverait, je me suis enroulée dans la couverture le temps que j'arrache un drap. J'allais tirer dessus quand des bras m'ont entourée doucement. Puis j'ai senti des baisers dans mon cou. Oh Uvi... Je me sens tellement bien. S'il te plaît, ne t'arrête pas...

Leila, tu as besoin d'aide?

Non, Lemleck, je n'ai pas besoin d'aide. Merci de vous inquiéter, mais je pense que je vais très bien m'en sortir toute seule.

Je suppose que j'aurais dû aller retrouver le groupe, mais Uvi continuait de m'embrasser et c'était tellement agréable que je n'ai même pas eu envie d'essayer de le repousser. Je suis certaine qu'ils s'en sortiront très bien sans moi...

Sous les baisers d'Uvi, j'ai bien vite oublié mes responsabilités. Il semblait décidé à m'embrasser partout et je n'avais aucune envie de l'arrêter. Il s'est agenouillé devant moi. J'étais fébrile d'anticipation à l'idée de ce qui s'en venait.

Leila, tu veux que je trouve une excuse bidon à donner à Lemleck?!

Fuu? Demandé fort au point que tout le monde t'a très probablement entendu? Non merci, je crois que ça va aller.

Leila ne peut pas venir, elle est en rain de coudre des pantalons!

Merci beaucoup Fuu, je suis certaine que c'est exactement ce qu'il fallait dire...

Bon. Je pense que je n'ai plus trop le choix d'y aller...

J'ai dit à Uvi que j'allais revenir, puis je l'ai embrassé. Il a tenté de m'entraîner vers les coussins, mais j'ai réussi dieu sait comment à résister. Je lui ai promis de revenir et je l'ai embrassé une dernière fois. Je me suis enroulée dans le drap et je suis allée retrouver tout le monde.

J'étais très gênée que tout le monde soit au courant de ce qui avait causé mon retard, alors j'ai évité de les regarder directement.

Nous avons discuté. Jérôme est parti chercher Fitik. Sur la demande de Jérôme, Sara a essayé d'empêcher Lemleck et Fuu de "se rapprocher", mais elle a un peu beaucoup le contrôle et notre chambre a été détruite. Nous avons réussi à nous en sortir avec quelques blessures et un bras cassé pour Naari, mais deux clients de l'auberge sont morts. Je me demande comment nous allons expliquer ça à l'aubergiste...


Henryk est revenu. Il avait reçu de la petite fille aux cheveux bruns (pourquoi nous lui faisons confiance déjà?) un moyen pour nous téléporter jusqu'au temple de la terre. Il nous a aussi appris que nous étions maintenant le 27 mai et non pas le 20 janvier. Euh.... Mais où étions-nous depuis 4 mois?

Mais avant de partir, nous devions faire le plein de provisions et autres. Je suis partie avec Mill et Henryk. Uvi voulait venir,, mais je lui ai expliqué qu,il ne pouvait pas. Enfin... Ce n'est pas qu'il ne pouvait pas, mais avec seulement une chemise autour de sa taille, nous risquions de nous faire regarder croche.

Nous nous sommes en effet fait regarder (même si Uvi n'était pas là). Les hommes me faisaient des beaux sourires (j'espère qu'ils n'ont aucune idée derrière la tête). J'ai aussi remarqué qu'il n'y avait pas beaucoup de femmes. Étrange...

Finalement, nous n'avons rien pu acheter. Le vendeur parlait une langue que personne ne comprenait. Euh, je suis un peu confuse. Nous comprenons les gens à l'auberge, mais personne en ville? L'auberge ne se situe quand même pas dans une dimension à part?

Nous sommes retournés à l'auberge, où une des servantes nous a appris que la langue parlée ici était le méréen, et en ville aussi. Si vous le dites... Elle a accepté de nous accompagner en ville, mais une fois sortis de l'auberge, elle s'est mise à parler la même langue que les autres habitants. Bon. Retournons encore à l'auberge... 

Une fois de retour, Lemleck nous a pris à part Henryk et moi. Il nous a demandé si nous avions pensé aux conséquences de ce qui s'était passé hier soir. Ça m'a peut-être traversé l'esprit, mais à part prier, je ne vois pas trop ce que je pourrais faire. Lemleck m'a demandé où j'irais. Probablement chez moi, pourquoi? Si ça serait bien vu? Oh, je ne sais pas... Il m'a proposé d'aller chez lui. Je n'y étais pas super bien traitée, alors pourquoi je voudrais aller là-bas? Il m'a répondu que c'était à cause de lui et qu'il me ferait une lettre de recommandation. Ok... Thanks, I guess... But why are you being so nice to me?

Le problème de communication étant toujours là, j'ai décidé de prendre la chance de demander à Uvi s'il avait un sort pour comprendre les autres langues. Il n'avait peut-être pas toute son âme, mais je savais qu'il pouvait me comprendre. Il m'a regardée, puis il a touché mon visage. Uvi... Je n'étais pas en train de lui poser une question, moi? Il m'a aprochée de lui. J'aurais dû résister. Il y avait après tout des choses beaucoup plus importantes à faire que de me laisser séduire, mais j'ai été faible. Je l'ai laissé m'embrasser. Mill s'est fâché. Mill? Je comprends que tu sois toujours fâché contre Uvi parce qu'il t'a assommé, mais pourquoi es-tu fâché maintenant?

Mill, Henryk et moi sommes retournés en ville. Mais nous n'avions la bonne monnaie. Nous sommes donc encore retournés à l'auberge, où Henryk a réussi à faire dire à l'aubergiste que c'était la responsabilité de l'établissement de nous redonner ce que nous avions perdu. Ce n'est pas un peu crosseur comme façon de procéder, étant donné que c'est notre faute si l'auber a été détruite? Mais en même temps, nous n'avions pas l'argent pour nous acheter tout ce dont nous avions besoin. Il ne nous restait plus qu'à trouver un moyen de nous enrichir rapidement. Je ne connaissais qu'un seul moyen: le spectacle.

Nous sommes donc repartis en ville pour divertir les habitants, mais je n'ai pas eu à lever le petit doigt pour que nous nous enrichir. Sara et Nell ont fait apparaître des fleurs et les gens nous ont entourés en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Contre toutes ces fleurs, nous avons reçu un gros tas d'argent.

Un homme a donné une fleur a Sara et après qu'elle l'ait acceptée, il l'a prise dans ses bras et il est parti avec elle. Euh... C'est parce que c'est notre Sara à nous! Elle a finalement refusé sa fleur et il est parti, tout piteux. Les fleurs sont un deal aussi grand que ça ici? En fait oui: nous avons appris que donner une fleur c'était comme un engagement à long terme. Alors donner une fleur c'est demander quelqu'un en mariage? Pauvre type...

En revenant à l'auberge, nous avons des fleurs et une partie de l'argent que nous avions gagné à l'aubergiste. Il était tellement heureux qu'il était prêt à nous donner n'importe quoi, y compris de l'encens. Non, plus d'encens! Enfin, peut-être... 

Avant que nous allions nous coucher, Henryk a réussi à convaincre Mill d'aller boire un verre, même si Mill n'arrêtait pas de lui dire qu'il ne buvait pas d'alcool. Jamais je ne lui aurait avoué, mais je lui en devait une. J'avais maintenant le champ libre pour kidnapper Uvi et trouver un coin tranquille où je pourrais dormir collée contre lui. Bonne nuit Uvi. Je t'aime.

28 mai
Nous sommes finalement allés achetés des supply, mais nous avons décidé d'attendre pour la bouffe, parce que nous ne reconnaissions rien.   Nous avons décidé de retourner à l'auberge pour demander à quelqu'un de nous écrire une liste. Mais nous ne comprenions plus personne, alors nous avons dû nous débrouiller seuls.

Nous avons réussi à trouver un méréen qui se débrouillait en commun et nous lui avons échangé des fleurs contres des objets en or. Comme ça, nous ne serions pas sans ressource quand nous retournerions chez nous. Nous sommes ensuite allés acheter de la nourriture. Nous en avons pris pour 4 jours. Je me suis chargée de prendre celle d'Uvi. Il fut ensuite finalement le temps de nous téléporter et Henryk de dire: Touchez-moi!

Il y avait un village à l'est à 4 jours de notre point d'arrivée, alors nous nous sommes tout de suite mis en route.

28 mai-1er juin
J'ai eu une bonne discussion avec Lemleck. Il s'est excusé de la façon dont il m'avait traitée. Il ne pensait pas ce qu'il m'avait dit. Il aurait peut-être besoin de mon aide plus tard, mais il m'a fait promettre de ne pas chercher à savoir le pourquoi du comment il allait mourir. D'accord, je vous promets.

Henryk est arrivé pour parler à Lemleck. Lemleck nous a donc laissés seules Fuu et moi, en nous demandant de ne pas faire de trucs louches. Des trucs louches? Mais quels trucs louches pourrions-nous faire? Nous en avons discuté et nous avons mis en place un plan machiavélique. Ne nous restait plus qu'à trouver le moment opportun pour l'exécuter.

Lemleck est revenu. Je crois qu'il a envoyé Henryk en punition... 

La discussion a dégénéré. Lemleck a dit quelque chose à Fuu et ça sonnait croche. En tout cas, je l'ai compris comme ça. J'ai dû faire une face, parce que Lemleck m'a regardée et il m'a dit:
-Je ne suis pas un elfe: je ne suis pas pervers.
-Je ne suis pas perverse!
-Qui cousais des pantalons hier?
-...Je vous déteste!
-Quels pantalons? Je peux apprendre?
-(Mais tais-toi Fuu) ...Je vous déteste! Je vais retourner faire des fontaines dans mon coin!
Lemleck a dû expliquer à Fuu de quel genre de pantalons il s'agissait. Je vous déteste quand même Lemleck! Je pars dans mon coin!

1er juin
Nous sommes arrivés au village. L'ancêtre de la place n'avait pas entendu parler de temple, mais il connaissait pleins de légendes et il nous nous en a raconté une bonne partie. Elles étaient très intéressantes, mais elles n'avaient aucun rapport avec le temple de la terre. 

James avait décidé qu'il ne viendrait pas au temple avec nous et qu'il resterait avec Uvi et Mia. Mill a décidé de rester aussi. Ça ne m'étonnait pas. Même s'il ne se souvenait pas de ce qui était arrivé dans le temple de l'eau, il ressentait quand même inconsciemment un un grand malaise par rapport aux temples. Je m'en voulais de l'abandonner, mais je serais beaucoup plus utile avec le groupe. Right? 

Je comprenais la décision de Mill, mais il avait l'air très préoccupé. Quand Sara lui a posé la question, il s'est fâché. Mill?

Sara voulait aussi rester, mais quand elle a appris que James avait déjà détruit un village, elle a changé d'avis.

Avant notre départ, j'ai pris Mill à part pour le remercier de rester et de s'occuper d'Uvi. Il m'a demandé si j'étais amoureuse d'Uvi. Euh... C'est parce que... Je me suis sentie devenir toute rouge. Il m'a dit qu'il était content que ce qui s'était passé ait été sentimental. Il a aussi dit que c'était cool, mais il avait l'air déçu. Mill...?

Je suis aussi allée voir Uvi. Je n'espérais pas vraiment de réponse de sa part, mais il fallait quand même que je lui dise que je partais et que je lui promette que j'allais revenir. Je crois qu'il a murmuré mon nom. Uvi...

Nous nous sommes ensuite retéléportés là d'où nous étions partis. Naari est parti de son côté. Il avait quelque chose à faire pour nous aider à trouver le temple.

8 juin
Naari est finalement revenu. Un chacau le suivait. nous nous sommes mis en route pour le temple. Nous allions nous coucher, mais nous nous sommes fait attaquer par une bande de chacals. Le combat n'a pas été trop difficile. Ensuite dodo.

9-11 juin
Nous avons marché durant 3 jours. Tout était tranquille, trop tranquille. Le sable s'est mis à bouger.Deux gros scorpions et deux gros scarabées sont sortis. Et merde...

mardi 13 août 2013

La plus belle nuit de ma vie

Un petit résumé de la nuit. ^^

J’ai couru jusqu’à ce que je tombe sur James, qui était en train de se faire déshabiller. Non, je ne m’attarde pas ici! Prenons une autre direction! 

J’ai entendu un gros «bang». Peu importe ce que c’est, ça ne me concerne pas. Continuons! Il faut que je sorte d’ici! Il faut que je sorte d’ici!

Uvi… Je t’en pris, ne t’approche pas… Tu es tellement beau… et attirant… Et je te veux… Mais je ne devrais pas, en tout cas, pas en ce moment… Mais je n’ai pas la force de te repousser…

J’aurais dû m’éloigner… Courir vers la sortie sans regarder en arrière… Mais il y a si longtemps qu’il n’a pas été si près de moi… Je m’ennuyais tellement.

Pourquoi faut-il que tu me serres dans tes bras? C’est bien la seule chose que tu pouvais faire qui était certaine de briser le peu de résolution que je pouvais encore avoir. Je me suis accrochée à son cou et je l’ai embrassé à pleine bouche. On m’avait déjà embrassée de cette façon, mais c’était la première fois que je prenais une telle initiative.

Uvi m’a prise dans ses bras et m’a transportée jusqu’aux coussins, où il m’a déposée. Mais je ne me suis pas contentée de le laisser faire. Je pourrais même dire que j’étais déchaînée. Mon corps ne m’appartenait plus, mais je savais très bien ce que je faisais.

Je lui ai enlevé ses vêtements, pratiquement arrachés même, tellement j’étais pressée de sentir sa peau contre la mienne. Uvi ne disait rien, mais je n’avais pas besoin de mots. Ses baisers et ses caresses me suffisaient. Partout où ses lèvres passaient, ses mains suivaient : mon cou, mes seins, mon ventre, mes cuisses et… là où je n’aurais jamais cru que quelqu’un m’embrasserait un jour…

Quant à moi, j’avais vraiment perdu toute gêne. Dès que je voyais de la peau, mes mains devaient la caresser…

Je me suis accrochée à lui, j’ai enroulé mes jambes autour des siennes, gémissant, le suppliant de ne plus me faire attendre.

Quand il m’a prise, ce fut le moment le plus merveilleux et érotique de toute ma vie. J’avais déjà une petite idée de ce que le plaisir était, mais faire l’amour avec Uvi m’en apportait au-delà de tout ce que je pouvais imaginer.

Jamais je ne m’étais sentie aussi proche de quelqu’un d’autre. Uvi était en moi, bougeait en moi, et je souhaitais que ce moment ne s’arrête jamais.

Je me suis agrippée à lui de toutes mes forces, plantant mes ongles dans sa peau, plus fort au fur et à mesure que mon plaisir augmentait. Je ne pouvais pas non plus m’empêcher d’être bruyante. Plus j’avais du plaisir, plus je criais.

J’ai décidé de le faire basculer sous moi. Je voulais être en contrôle, je voulais le faire réagir. J’ai même essayé de l’immobiliser, mais la situation s’est vite retournée contre moi et je me suis de nouveau retrouvée sous lui, mes bras emprisonnés par les siens. C’était frustrant de ne pas pouvoir bouger, mais aussi très excitant.

Mes jambes enroulées autour de sa taille, je le suppliais : d’aller plus vite, de ne pas s’arrêter… Oui Uvi, comme ça. Continue… Continue!

Plus il s’est mis à bouger rapidement et profondément et plus j’ai crié fort. Oui Uvi, oui! Oui!

Comment expliquer un tel paroxysme? Comment décrire tout le plaisir que j’ai ressenti à part en disant que je n’avais jamais rien éprouvé d’aussi fort? Durant quelques heures, le temps s’était arrêté pour Uvi et moi et je ne souhaitais pas qu’il reparte. J’aurais voulu toujours me sentir comme je me sentais en ce moment : épuisée, mais oh combien comblée et heureuse.

Uvi s’est couché contre moi et je l’ai entouré de mes bras, caressant doucement ses cheveux jusqu’à ce que mes yeux commencent à se fermer.


Je t’aime…

(Je trouvais l'image cool, même si elle ne s'applique pas à la situation.)

mardi 30 juillet 2013

C'était le plus beau moment de ma vie, mais...

Nous avons commencé à discuter de toutes ces histoires d'élus. Je suis d'accord avec Fuu: Je n'ai aucun moyen de pouvoir affirmer avec certitude si je suis une élue. Tout ce que je sais, c'est que plusieurs personnes m'ont dit que je l'étais. Je pense donc, malgré tous les doutes que je peux avoir, que j'ai un rôle à jouer. J'ai bien sûr des raisons très personnelles de vouloir continuer: je veux sauver Uvi et Mill. Mais même quand je les aurai sauvés, je voudrai continuer. Peut-être que je n'arriverai pas à arrêter la guerre, mais je pourrais au moins empêcher que d'autres subissent le sort que mes amis ont subi. J'ai le pouvoir de faire une différence, alors comment pourrais-je ne pas continuer?

Puis j'ai entendu un murmure. Et le murmure s'est transformé en une voix. Comment ça «avoir peur du visage de Dieu»? Et je suis devenue aveugle. Je ne sais pas quel est le lien avec la voix, mais je suis devenue aveugle. Tout le monde en fait.

J'étais dans une pièce blanche avec un bloc de pierre tout aussi blanc. Le corps de Mill était étendu dessus, le crâne fendu. Ses yeux étaient ouverts et je pouvais voir qu'une larme avait coulé. J'avais un violon dans mes mains. Je devais avoir les cordes imprimés dans la peau tellement je le serrais fort. J'ai complètement figé. Comment réagir à ça? Mill... C'est horrible...

Je n'ai pas bougé jusqu'à ce que Mill disparaisse et que j'entende les autres. Je m'en fiche que ça n'ait été qu'une illusion, je suis traumatisée moi. Mais lâchez-moi Lemleck! Oui, ça va! Je lui ai quand même répondu un peu plus calmement que ça. Et puis, pourquoi vous me demandez si je vais bien de toute façon? Nous avons traversé une porte. J'ai entendu une voix qui a dit de nous arrêter, sinon ce que nous avions vu deviendrait réalité. Mais Mill est déjà mort...

Nous nous sommes retrouvés dans un champ. Fuu a dit que nous avions changé de mois. Oh merde... D'accord Fuu, tu peux te cacher derrière moi. Je vais essayer de te protéger du mieux que je peux.

J'ai commencé à être étourdie et j'ai vu des vagues dans l'air et nous nous sommes retrouvés dans un endroit avec tout plein de coussins et des voiles diaphanes suspendus autour de nous. Fuu continuait de rester près de moi. Ou plutôt, elle me gardait assise sur elle. Ne t'inquiète pas, je vais te protéger... surtout contre Lemleck à ce que je vois. Mais j'ai vu quelque chose qui a attiré ma curiosité: une silhouette d'elfe qui était en train de disparaître entre les voiles. Un autre elfe ici? Je n'avais aucune idée de qui il s'agissait, mais j'ai décidé d'aller voir et Fuu m'a lâchée.

Je suis arrivée dans une pièce où il y avait deux elfes, un qui tenait une cithare et l'autre, une flûte. Mais qu'est-ce qu'ils font ici? Ça ne peut pas être vrai... Ça ne peut pas être vrai... Mill a prononcé mon nom et j'ai vraiment aimé entendre sa voix, mais ce qui m'a fait le plus d'effet, ça a été quand Uvi a dit mon nom, sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche. Uvi... Tu me fais de l'effet... En fait, vous me faites de l'effet tous les deux... Seigneur... Je pense qu'il est temps que je m'en aille.

Écoute Mill, je préférerais que tu ne t'avances pas vers moi. Je commence à avoir des envies et je ne pense pas que ce soit une bonne chose. J'aurais dû m'en aller dès que j'ai senti que quelque chose clochait parce que Mill en a profité pour m'embrasser. Ce n'était pas que c'était désagréable d'avoir sa langue dans ma bouche, mais celui de qui j'avais envie d'être embrassée c'était... Non! J'ai repoussé Mill. Il faut que je parte d'ici!

Désolée, j'arrête ça au moment où ça devient intéressant. Bouhahaha! Mais il est 2h15 du matin et je commence à être fatiguée. J'essaierai de continuer dans la journée. 

mardi 23 juillet 2013

Super...


J'étais vraiment très réticente à suivre Pistache. D'accord, il avait l'air plutôt gentil et il faisait de gros efforts pour se rendre sympathique à mes yeux, mais wtf cet endroit? Des fourmis géantes kidnappent des gens, veulent les déshabiller et vous vous attendez à ce que je vous suive? Surtout après que cette femme m'ait dit que les hommes allaient me trouver à leur goût. ça doit être une secte ici. Les gens ont subi un lavage de cerveau et ils acceptent de se laisser exploiter sans poser de questions. Et bien moi, je n'ai pas l'intention de servir d'esclave à qui que ce soit! Je me pousse!

En tout cas, j'ai essayé. Je suis tombée. Et j'ai fini par me laisser convaincre de rester, quand Pistache m'a fait réaliser que mes amis étaient peut-être ici. Il m'a même invitée à souper avec sa femme et lui le soir-même. Oui, je vais y penser...

J'ai retrouvé tout le monde.

Lemleck est marié avec Lilith? Depuis quand? Il n'avait vraiment pas l'air content. Elle, semblait très contente de l’écœurer. Il a fini par la frapper. Fuu est allée la voir, inquiète pour elle. Pas moi. Je ne suis pas certaine de saisir toute la situation, mais peu importe ce qu'il se passe, je suis avec vous Lemleck! Mais pourquoi dit-elle qu'il ne vous reste plus beaucoup de temps à vivre? C'est bizarre... Je vais essayer de vous en parler plus tard...

Sara et moi sommes allées souper avec Pistache et sa femme, une drow. Ça c'est vraiment bizarre. Un nain marié avec une drow? En tout cas, ils avaient l'air de s'aimer beaucoup, même si sa femme n'était vraiment pas prête à avoir des enfants (elle a même menacé Pistache de le faire coucher sous la table de la cuisine).

ils m'ont appris que quelqu'un devait venir chez moi pour me trouver un travail. Après ma petite escapade d'aujourd'hui, j'ai tout intérêt à être là demain.

Après m'avoir posé des questions, le gars super écœuré qui est venu me voir a déclaré que je serais entertainer. Mais entertainer comment? Et pour qui? Je suppose que je vais le savoir bien assez tôt.

Un soldat elfe est venu porter une lettre à Sara. nous avons demandé à ma voisine de traduire. On allait venir la chercher ce soir, car elle était convoquée à une audience avec les maîtres. Mais est-ce que c'est seulement elle qui est convoquée ou tout le groupe?

Nous en avons retrouvé une partie chez Sara. Puis j'ai laissé Lilith aller chercher Fuu pour pouvoir retourner chez moi et attendre la personne qui m'expliquerait mon travail. Une femme avec un costume du genre que ceux que Rubis portaient est venue me chercher. Euh... Quelle va être la nature de mon travail au juste? Je ne suis pas certaine d'avoir envie de porter quelque chose comme ça...

J'allais malheureusement avoir un costume. Et aussi une nouvelle maison, qui me rapprocherait de mon travail. Avant qu'elle n'entre trop dans les détails, j'ai réussi à la convaincre que je devais vraiment m'en aller, à cause de ma convocation. Elle m'a laissée partir... après m'avoir donné une petite tape sur les fesses. Euh... Je le redemande: qu'est-ce que je vais faire comme travail au juste?

Lemleck était fâché parce que Fuu avait dit trop de choses à Lilith. Fuu s'est mise à bouder. Lemleck a dit qu'il ne devrait peut-être plus être chef. Moi je vote pour vous! Si jamais les choses en viennent là, je vote pour vous!

Il est sorti prendre l'air et il a accepté que je le suive. Finalement, je vais pouvoir lui parler seul à seul. Lemleck, pourquoi Lilith a-t-elle dit qu'il ne vous restait plus beaucoup de temps à vivre? Le fait qu'elle soit une «crisse de folle» n'est pas vraiment une raison. Pour vous faire frustrer? Ça je peux le comprendre, mais pourquoi cette affirmation en particulier vous ferait sortir de vos gonds? Je vous imaginerais plutôt lui répondre quelque chose comme: Tu penses que tu me fais peur?

il a fini par m'avouer qu'elle pouvait voir quand les gens mourraient. Mais pourquoi votre date de mort serait-elle bientôt? Nous sommes tous embarqués dans le même bateau, alors pourquoi vous en particulier? Le destin de tout le monde est différent.  D'accord... Je suppose que c'est vrai, même si je ne suis pas convaincue que le mien soit d'avoir 12 000 enfants.  Je trouvais la situation un peu louche, mais je ne voyais plus trop ce que je pouvais dire de plus.

Lilith était encore invisible et elle a dit qu'il avait fait un pacte avec la mauvaise personne. comment ça, un «pacte»?  Et arrêtez de dire qu'il n'y a rien à faire! Je suis certaine que si nous retournons voir cette personne, nous pourrions lui offrir quelque chose en échange... Lemleck a continué à dire qu'il n'y avait rien à faire. sinon il devrait redonner ce qu'il avait pris. J'ai continué à insister. Je ne suis pas d'accord pour que vous mourriez bientôt...

La discussion a pris fin abruptement que j'étais une femme et une elfe (mais quel est le rapport?) et qu'il ne voulait pas de mon aide.Oh, je vois... Si je ne voulais pas l'insulter, je devais arrêter. Je pensais que nous avions dépassé ce stade depuis longtemps, mais c'est toujours comme ça que vous vous sentez au fond de vous? Ok, j'ai compris. Je n'essaierai plus de vous aider...

Je suis retournée dans la tanière de Sara sans rien dire. Lemleck m'a suvie une ou deux minutes après. Il m'a pate-paté l'épaule avant d'aller s'asseoir. Mais qu'est-ce qu'il essaie de faire? J'ai choisi de totalement l'ignorer. Don't touch me. Just don't touch me...

Personne n'était certain si l'invitation s'appliquait à Sara ou au groupe alors au cas où tout le monde ne pourrait pas y aller, ils ont décidé que la meilleure personne pour l'accompagner serait moi. Ou Henryk, mais surtout moi. Super. Je m'en fous. Je vais y aller si c'est ce que vous décidez, mais je m'en fous.

Sara et moi sommes parties. Nous avons rencontré les émissaires du maître et leurs traducteurs, dont un Ewan McGregor sexy en tenue de jedi. Après quelques «habituez-vous à votre vie ici, le monde extérieur ne vous concerne plus», j'ai mentionné les gants et je crois que c'est seulement à ce moment-là que nous avons été prises au sérieux. Tout le groupe a été rapatrié ici et nous avons pu finalement rencontré tous ensemble le maître, qui était une grosse, vraiment grosse fourmi.

Nous avons raconté notre histoire de sauvetage du monde en mentionnant les armes élémentales et les artefacts, mais ce n'était pas assez. La personne destinée à avoir les gants ne se trouvait pas parmi nous et nous avions maintenant une heure pour trouver des arguments valables pour prouver que nous étions les élus. Sinon, nous mourrions. Super... Comment voulez-vous que je réussisse à trouver des bonnes raisons dans mon état? Uvi...


lundi 4 février 2013

Choubidoubidou...

lundi 21 janvier 2013

One does not...

Je l'avais mis par erreur sur le blog de Lyra.


vendredi 4 janvier 2013

One does not simply...