30 décembre
Il y avait des statues
partout. Une avait une épée. Beloss l’a prise. Une autre avait une lance. Fuu
l’a prise. Et c’est comme ça que nous avons eu droit aux touchantes
retrouvailles du grand frère et de sa sœur. Vous ne l’aurez sans doute pas deviné,
alors je vais vous le dire : le frère c’était Fuu et la sœur c’était
Beloss. C’était profondément troublant pour tout le monde, mais les deux
avaient l’air de trouver ça tout à fait normal. D’accord… Passons à autre
chose.
Nous avons combattu des blocs
de glace qui avaient pris nos formes. Il y avait 1 moi, 3 Jérôme, 2 Mizaki et 1
Lemleck. Mizaki avait l’air de bien s’amuser à taper sur Jérôme…
Le mur s’avance. Le mur
s’avance beaucoup trop. Et les hommes n’arrivent pas à le retenir. Et Fitik
n’arrive pas à le démolir. Muuu… Qu’est-ce que je peux faire?
Cette idée de faire geler
l’eau pour ralentir le mécanisme avait un bon potentiel, mais n’a pas
fonctionné. Quand j’ai vu le mur se transformer en boue, j’en ai enlevé l’eau
pour qu’il devienne de la terre. Du vent a commencé à le pousser, mais ça ne
suffisait toujours pas. Quand il fut rendu à quelques pouces de moi, j’ai
commencé à prier. Qu’est-ce que je pouvais faire d’autre? S’il vous plaît, s’il
y a un dieu (ou des dieux, je pense que nous en aurions besoin de plusieurs),
sauvez-nous…
Puis un portail est apparu.
Euh… Puis j’ai vu Nell, Fitik, Henryk et Lemleck passer au travers. Merde! Les
deux personnes les plus importantes du groupe pour moi sont rendues je ne sais
plus où! J’ai donc traversé, Fuu agrippée à moi.
Nous avons atterri directement
dans la mer. Ow.
Nous avons nagé jusqu’à une
île. Lemleck était inconscient. Henryk ne voulait pas lui faire le
bouche-à-bouche, à moins que quelqu’un ne se propose, ce que je n’ai pas hésité
à faire. Fuu a sauté à ma rescousse en demandant à Henryk s’il allait vraiment
laisser une femme perdre son innocence. Euh, c’est parce que je ne suis pas si
innocente que ça et j’ai déjà embrassé Lemleck de toute façon. Dieu merci, je
ne me suis pas trompé dans mes volumes.
J’ai donc fait le
bouche-à-bouche à Lemleck. Il s’est réveillé sans séquelle et nous sommes
partis dans la forêt. Nous avons rencontré des indigènes, qui ont été très
impressionnés par la taille d’Henryk et de Lemleck. Ils nous ont emmenés jusqu’à
leur village. Leur ancien parlait un peu notre langue.
Je dois avouer que j’étais un
peu inquiète. Allaient-ils nous tuer? Nous servir comme entrées? Ou tout
simplement nous demander de partir? Ils nous accueillis pratiquement comme des
invités d’honneur. Fuu, Nell et moi sommes parties avec des filles aux bains.
Nous avons eu droit à des parfums, des shampoings, des huiles parfumées, une
séance de coiffure avec des fleurs dans les cheveux…. Les seuls points négatifs
que j’ai trouvés furent que toutes les filles se déshabillaient devant les
autres comme si de rien était (j’étais la seule qui était gênée et une indigène
m’ai aidée par la force à régler mon problème) et les robes qu’ils nous ont
prêtées/données étaient un peu trop révélatrices à mon goût.
J’aurai au moins pu cacher ce
qui était trop visible à mon goût, mais pas Fuu, qui semblait un peu beaucoup à
l’étroit dans sa petite robe. Lemleck a remarqué à quel point la robe mettait
ses yeux en valeur et il lui a dit que ce qu’elle portait était joli. Je crois
que c’est la première fois que j’entends Lemleck faire un compliment à une
fille.
Nos trois hommes étaient quant
à eux vêtus de pagnes. Il fallait bien qu’ils s’adaptent eux aussi et ce
n’était pas ça qui dérangeait le plus. J’ai plutôt été vraiment troublée par
Henryk et Lemleck, qui n’arrêtaient pas de rire de la masse de Fitik. Quoi?
Nous savons tous que Fitik a une grosse masse! Nous la voyons tous! Nous
pourrions même y toucher si nous le voulions! D’accord, elle est énorme et doit
faire très mal quand on en reçoit un coup, mais à part ça, en quoi est-elle si
extraordinaire? Ni Nell, ni Fuu, ni moi, ni même Fitik ne comprenions ce qu’il
y avait de si drôle. Les deux autres semblaient sur le point de mourir
tellement ils riaient, surtout Lemleck. L’avais-je déjà vu rire? Sans doute,
mais jamais comme ça. Ce qui était certain, c’était que je ne l’avais jamais vu
aussi détendu. Un autre état d’esprit qu’il n’aura jamais avec moi, c’est
certain. Super…
Henryk et Lemleck sont partis
avec l’ancien. Nous, nous avons continué à boire et à danser. Nell a même
demandé à Fitik pour qu’il danse avec elle et il a dit oui. Mais au bout de
quelques heures, Lemleck et Henryk n’étaient toujours pas revenus. Tous pleins
de scénarios tous plus fous les uns que les autres étaient en train de se
dérouler dans nos têtes, alors nous avons décidé de partir à leur recherche.
En parlant à des indigènes,
nous avons réussi à comprendre qu’ils étaient partis en haut de la montagne.
Mais comme ils ne voulaient pas que nous y allions, nous avons tenté de leur
faire croire, à l’aide de bonhommes allumettes, que j’étais avec Lemleck et Fuu
avec Henryk. J’ai même dessiné une hutte, la reliant avec des flèches partant
de Lemleck et de moi. Est-ce que je pouvais être plus claire? Moi être avec lui
et moi vouloir être dans une hutte avec lui tout seul. C’était assez clair à
mon goût, mais ce n’était encore pas assez convaincant pour qu’ils nous
laissent les voir, ni eux, ni l’ancien. Je pensais que notre non-disponibilité
avait été établie, mais ça n’a pas empêché un des indigènes de faire des
avances à Fuu. C’en était tellement subtil que même moi j’ai compris.
31 décembre
Nous avons finalement pu
parler à l’ancien. Lemleck et Henryk étaient partis faire des trucs d’hommes en
haut de la montagne. Ils s’étaient couchés quand le soleil s’était levé, mais
ils étaient heureux. Alors ils sont fatigués, mais ils sont heureux? Tant
mieux, mais peut-être pourrions-nous aider? L’ancien nous a regardées tellement
bizarrement que nous n’avons pas insisté. Bon. Retournons prendre un bain
alors…
Nous avons entendu des cris. Au
lieu de rester sagement dans notre coin comme nous aurions dû, nous avons
décidé de suivre les villageois pour voir ce qui se passait. Deux enfants et un
adolescent se trouvaient sur un radeau et l’eau tanguait dangereusement,
gracieuseté des sirènes/sirois qui étaient dans l’eau.
Fuu et moi avons décidé d’aller
les sauver. Avec son vent et mon eau, j’avais bon espoir d’y parvenir. J’ai
quand même réussi à presque tuer ceux que je voulais sauver. J’ai voulu ramener
le radeau vers la rive, mais au lieu de ça, je l’ai renversé. Merde! Ils vont
se noyer! J’ai fini par réussir à retourner le radeau. Fiou. Je m’en serais
voulu toute ma vie s’ils étaient morts par ma faute. Et je ne veux même pas
imaginer la tête de Lemleck aurait faite. Tu
t’es encore mêlée de ce qui ne te regardait pas!
Quelques coups et blessures
plus tard, nous étions de retour sur la berge, les trois jeunes avec nous. Tout
était bien qui finissait bien… ou presque. Je n’espérais pas de remerciements
(ce n’était pas pour ça que j’avais agi), mais si je m’étais attendue à une
réaction de leur part, ça n’était pas la peur. Ils se sont éloignés de nous,
complètement terrifiés. Ben là… C’était mal de nous mêler su sauvetage de vos
enfants?
En fait, ils se distançaient de
nous à cause de nos blessures, autour desquelles se formaient des écailles. Oh non…
Pas encore ça… Lemleck va être furieux quand il va l’apprendre. Je ne pourrai
pas lui demander de me sauver cette fois-ci. Tout ce qu’il a fait la dernière
fois, il l’aura fait pour rien… Muuu… Il va encore être en colère contre moi…
Fitik et Henryk sont arrivés,
sans Lemleck. Fuu et moi avons utilisé nos pouvoirs combinés de subtilité pour
tenter de cacher la vérité. Je crois que nous étions bien parties pour réussir,
mais Nell n’a pas pu résister au questionnement de Fitik. J’ai donc expliqué ce
qui m’était déjà arrivé : écailles partout sur le corps, pacte avec la
sorcière, badigeonnement de poisson mort… Les pactes de sorcière ne courant pas
les rues et le badigeonnement de poisson mort étant hors de question, nous
avons décidé d’aller voir l’ancien. Peut-être aurait-il une solution à nous
proposer?
C’est ce moment-là que Lemleck
a choisi pour sortir des bains. J’aurais tout donné pour qu’il ne soit pas au
courant, mais je n’ai pas eu le choix de lui montrer mes écailles. Comme je le
croyais, il était furieux. Alors j’ai
fait tout ça pour rien?! Muuu… Je le savais, il est fâché contre moi…
Fuu a mentionné l’anneau qui
guérissait toutes les curses, la
raison pour laquelle ils étaient venus dans le passé en premier lieu. On ne sait pas combien de temps ça va
prendre! Vous pourriez être mortes ou complètement poissonisées d’ici là! Je
le savais… Je viens de lui donner une excuse de plus de penser que je ne suis
bonne qu’à foutre la merde…
Il a demandé à Henryk de l’accompagner
sur l’eau pour attraper une sirène (les sirènes étaient attirées par les
mâles). Il a cru bon de nous demander de ne rien faire. C’est ça... Je vais
faire exprès pour vous mettre encore plus en colère.
Les deux hommes sont partis. Ensuite
James est apparu à côté de nous. James? Puis il a disparu. Hein? Mais pourquoi
tu es apparu à côté de nous si c’était pour disparaître tout de suite? Après il
y a eu un portail et tout le monde a fini par en sortir. Quand Quentin a su qu’Henryk
était parti vers la plage, elle s’y est dirigée, tout le monde à sa suite. Je ne
tenais pas particulièrement à rester au milieu de villageois terrifiés, alors j’ai
suivi.
À la plage, je suis restée à
distance respectable de tout le monde. Je n’avais pas envie de m’approcher plus
qu’il ne le fallait de l’endroit où était Lemleck.
Henryk est venu me chercher
pour me dire qu’ils avaient attrapé une sirène, le prince en fait. Quoi? Le
prince Gnuhanhanhan est là? Je n’ai pas attendu qu’Henryk finisse de parler et
j’ai couru vers mon ami. Le pauvre était terrifié. Vu l’ecchymose qu’il avait
sur la joue, je ne pouvais pas le blâmer. Nous avons tenté de le rassurer (j’ai
même guéri sa blessure), mais c’est James qui a réussi à communiquer avec lui
(quoique je doive avouer que Nell et le prince qui se saluaient, c’était une
vision des plus adorables).
Donc, la communication de
James avec le prince (oui, oui, un sort de James qui a fonctionné) nous a donné
une solution très simple à notre problème d’écailles. Le prince a arraché
quelques-unes de ses écailles et il nous les a données. Il nous a fait
comprendre que nous devions les mettre sur nos blessures. Selon lui, ça devrait
suffire à empêcher que nous nous transformions en sirène.
Le prince est reparti et les
choses auraient pu bien se terminer, mais Fuu a fait la remarque que si nous l’avions
su avant, Lemleck n’aurait pas eu à faire de pacte avec la sorcière, une
solution beaucoup plus simple s’offrant à nous. Merci Fuu, merci beaucoup. Déjà
que Lemleck était furieux contre moi (je
n’étais pas convaincue qu’il soit simplement fâché de la situation), je n’avais
pas besoin qu’en plus il s’en veuille d’avoir donné peu importe quoi à la
sorcière en échange de ma guérison, alors qu’il n’aurait pas eu à le faire. Je sais
qu’elle ne pensait pas mal faire, mais elle n’a pas aidé la situation. Lemleck est
parti de son côté et moi du mien. Génial. Maintenant il va m’en vouloir encore
plus.
Nous avons décidé de passer la
nuit ici et de ne repartir que demain matin. Il y avait une autre fête. Fêtez tant
que vous voulez, mais ça sera sans moi. Je n’avais vraiment pas envie de m’amuser.
Lemleck était fâché contre moi, encore. Pourquoi est-ce que je finis toujours
par merder? On dirait que je ne peux pas m’empêcher de donner des raisons à
Lemleck de penser que je suis une petite conne qui se mêle toujours de ce qui
ne la regarde pas. I can’t wait to leave
this place…
J’étais bien tranquille dans
mon coin, ne demandant rien à personne, ne dérangeant personne, et il a fallu
qu’il vienne s’assoir à côté de moi. Quoi? Qu’est-ce que vous me voulez?
Je pense que je n’ai pas besoin d’en entendre plus…
Pourquoi je ne participe pas à
la fête? Je n’ai pas la tête à ça, voilà tout. Vous êtes fâché contre moi et je
me sens mal, alors pourquoi j’irais fêter? J’étais certaine que ça allait finir
dans une autre engueulade. Lemleck allait me dire mes quatre vérités… J’allais
me sentir encore plus mal, mais j’allais finir par accepter ses arguments… Bla,
bla, bla…
Je n’aurais pas plus me
tromper. Je crois que ça a été la première vraie discussion que nous avons eue
Lemleck et moi. Il m’a quand même remise à ma place, mais sans me crier après
cette fois-ci.
Je lui ai expliqué que si je
me sentais si mal, c’était parce que j’avais pensé au pacte avec la sorcière et
que je m’étais tout de suite dit : Merde, il a fait tout ça pour rien. Je me
sentais mal parce que j’étais certaine qu’il allait encore me dire que je m’étais
mêlée de ce qui ne me regardait pas. Il m’a servi un très bon contre-argument :
si je n’avais rien fait, je m’en serais voulu pour le restant de mes jours. C’est
vrai, mais pour moi, agir veut en général dire vous mettre en colère.
Il m’a expliqué que quand il
ne disait pas quelque chose, il le montrait. Je ne le nierai pas, mais… -Le
problème, c’est que quand je ne le dis pas, tu ne comprends pas.
-Euh…
-Il y a longtemps que je te
vois comme autre chose qu’une elfe, mais ça, tu ne l’as pas compris.
-…Maintenant, je me sens
vraiment conne…
Jamais je n’aurais pensé que
Lemleck m’appréciait vraiment. Il est parfois difficile à suivre : je te
déteste, mais je ne te déteste plus, mais je te déteste encore pour une raison
«x», mais je te vois comme une personne à part entière… Je ne sais plus quoi
penser…
Il m’a demandé si j’avais peur
de fâcher Fuu. Non, pourquoi j’aurais peur? Soit je ferais «wtf pourquoi tu es
fâchée» ou alors je m’excuserais si j’étais dans le tort.
-Pourquoi avoir peur de moi?
-Est-ce que je dois vous
rappeler comment vous étiez au début? Je respirais et c’était mal!
-Tu es une elfe.
-Je brossais un cheval et vous
pensiez que j’avais un plan machiavélique en tête!
-Tu es une elfe.
-… Mais ça ne veut pas dire
que je fais toujours quelque chose de mal!
Je me sens un peu
contradictoire. D’un côté je crois avoir mal agi à ses yeux et de l’autre, je
proclame n’avoir rien fait de mal. Est-ce que ça a du sens?
J’avais un peu de difficulté à
me suivre, mais je comprenais ce que Lemleck me disait. À l’époque, tout ce que
je faisais était mal pour lui. J’étais une elfe, alors comment aurait-il pu en
être autrement? Aujourd’hui, ce n’était plus le cas. Avec tout ce qu’il avait
fait pour moi, j’aurais dû le réaliser.
Je me sentais déjà mieux, mais
le meilleur restait à venir. Lemleck m’a dit que j’avais le choix : je
pouvais arrêter de broyer du noir, ou je pouvais me mettre à boire pour
oublier, avoir un caractère de merde et faire peur aux gens. Je savais qu’il
parlait de lui.
-Quoique ça serait difficile
avec ce petit corps…
-Je suis certaine qu’avec
beaucoup de… Non, ça ne fonctionnerait pas.
-Non, vraiment pas.
(Rien que de m’imaginer en
train d’essayer de faire peur à quelqu’un et j’avais envie de rire.)
Mais le vraiment meilleur
moment de la discussion fut quand il a parlé des gens qui ne pouvaient pas se
sauver eux-mêmes. Vous êtes en train de dire que je vous ai sauvé? Ça me fait
tellement chaud au cœur. Je vous aime vraiment beaucoup en ce moment, si vous
saviez. Qu’est-ce que je ferais sans vous? Oui, je sais : pas grand-chose.
Il m’a demandé d’essayer de ne plus avoir peur qu’il se fâche, même s’il savait
que ça allait encore arriver. Je sais bien que ça va encore arriver. Et moi, je
vais sans doute encore me sentir mal. Mais il a raison. Ça vaudrait la peine
que j’essaie.
Quand il m’a proposé de
recommencer du début, j’ai eu un moment d’hésitation. Euh… Est-ce que vous êtes
vraiment en train de me dire ce que je pense que vous êtes en train de me dire?
-Je m’appelle Lemleck the
Wingless, capitaine du Fearless.
-…
(Vite, je dois trouver quelque
chose à dire!)
-… Leila. Barde aux tendances
dépressives. J’essaie de sauver le monde.
Parlant de sauver le monde,
depuis quand vous vous intéressez à sauver le monde et non pas à juste vous
venger? Il m’a parlé d’un moment où il était encore dans les brumes de l’alcool
(ça remonte à si loin?) et d’une personne assez agaçante. Ah oui, vous voulez
parler de celle qui n’écoutait jamais les ordres et qui se mettait toujours
dans le pétrin? Oui, je la connais. Jamais je n’aurais cru qu’elle réussirait à
en faire autant.
-Je parlais de toi.
-Hein? C’était moi?
(Ça fait du bien de plaisanter
avec lui.)
-Bien sûr que non, tu es une
elfe.
-En effet. Et moi, jamais je n’apprécierais
un pirate.
-Les pirates n’ont pas de nom
de famille.
-Je n’ai jamais dit que vous
étiez un pirate ordinaire.
-Les pirates n’ont pas de nom
de famille.
-…Alors jamais je n’apprécierais
un pas-de-pirate avec un nom de famille.
(Ça peut se dire, ça?)
-J’ai besoin d’un verre.
-Moi aussi.
-D’accord, mais tu restes près
de moi!
-(Mais pour qui me
prenez-vous?) Lemleck, je ne vais pas me soûler.
-Non, c’est pour moi!
-…D’accord…
Vous voulez que je reste à
côté de vous pour vous empêcher de trop boire? Depuis quand vous ne vous faites
pas assez confiance pour vous retenir? Je trouvais ça bizarre, mais d’accord. Je
veux bien rester près de vous.
Oui, j’aime définitivement
beaucoup le pas-de-pirate avec un nom de famille.
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