Un petit résumé de la nuit. ^^
J’ai couru jusqu’à ce que je tombe sur James, qui était
en train de se faire déshabiller. Non, je ne m’attarde pas ici! Prenons une
autre direction!
J’ai entendu un gros «bang». Peu importe ce que c’est, ça
ne me concerne pas. Continuons! Il faut que je sorte d’ici! Il faut que je
sorte d’ici!
Uvi… Je t’en pris, ne t’approche pas… Tu es tellement
beau… et attirant… Et je te veux… Mais je ne devrais pas, en tout cas, pas en
ce moment… Mais je n’ai pas la force de te repousser…
J’aurais dû m’éloigner… Courir vers la sortie sans
regarder en arrière… Mais il y a si longtemps qu’il n’a pas été si près de moi…
Je m’ennuyais tellement.
Pourquoi faut-il que tu me serres dans tes bras? C’est
bien la seule chose que tu pouvais faire qui était certaine de briser le peu de
résolution que je pouvais encore avoir. Je me suis accrochée à son cou et je l’ai
embrassé à pleine bouche. On m’avait déjà embrassée de cette façon, mais c’était
la première fois que je prenais une telle initiative.
Uvi m’a prise dans ses bras et m’a transportée jusqu’aux
coussins, où il m’a déposée. Mais je ne me suis pas contentée de le laisser
faire. Je pourrais même dire que j’étais déchaînée. Mon corps ne m’appartenait
plus, mais je savais très bien ce que je faisais.
Je lui ai enlevé ses vêtements, pratiquement arrachés
même, tellement j’étais pressée de sentir sa peau contre la mienne. Uvi ne
disait rien, mais je n’avais pas besoin de mots. Ses baisers et ses caresses me
suffisaient. Partout où ses lèvres passaient, ses mains suivaient : mon
cou, mes seins, mon ventre, mes cuisses et… là où je n’aurais jamais cru que
quelqu’un m’embrasserait un jour…
Quant à moi, j’avais vraiment perdu toute gêne. Dès que
je voyais de la peau, mes mains devaient la caresser…
Je me suis accrochée à lui, j’ai enroulé mes jambes
autour des siennes, gémissant, le suppliant de ne plus me faire attendre.
Quand il m’a prise, ce fut le moment le plus merveilleux
et érotique de toute ma vie. J’avais déjà une petite idée de ce que le plaisir
était, mais faire l’amour avec Uvi m’en apportait au-delà de tout ce que je
pouvais imaginer.
Jamais je ne m’étais sentie aussi proche de quelqu’un d’autre.
Uvi était en moi, bougeait en moi, et je souhaitais que ce moment ne s’arrête
jamais.
Je me suis agrippée à lui de toutes mes forces, plantant
mes ongles dans sa peau, plus fort au fur et à mesure que mon plaisir
augmentait. Je ne pouvais pas non plus m’empêcher d’être bruyante. Plus j’avais
du plaisir, plus je criais.
J’ai décidé de le faire basculer sous moi. Je voulais
être en contrôle, je voulais le faire réagir. J’ai même essayé de l’immobiliser,
mais la situation s’est vite retournée contre moi et je me suis de nouveau
retrouvée sous lui, mes bras emprisonnés par les siens. C’était frustrant de ne
pas pouvoir bouger, mais aussi très excitant.
Mes jambes enroulées autour de sa taille, je le suppliais :
d’aller plus vite, de ne pas s’arrêter… Oui
Uvi, comme ça. Continue… Continue!
Plus il s’est mis à bouger rapidement et profondément et
plus j’ai crié fort. Oui Uvi, oui! Oui!
Comment expliquer un tel paroxysme? Comment décrire tout
le plaisir que j’ai ressenti à part en disant que je n’avais jamais rien éprouvé
d’aussi fort? Durant quelques heures, le temps s’était arrêté pour Uvi et moi
et je ne souhaitais pas qu’il reparte. J’aurais voulu toujours me sentir comme
je me sentais en ce moment : épuisée, mais oh combien comblée et heureuse.
Uvi s’est couché contre moi et je l’ai entouré de mes
bras, caressant doucement ses cheveux jusqu’à ce que mes yeux commencent à se
fermer.
Je t’aime…
(Je trouvais l'image cool, même si elle ne s'applique pas à la situation.)